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Visite officielle du Premier ministre Nikol Pashinyan en République fédérale d'Allemagne

31.01.2019 - 01.02.2019

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Le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan, est arrivé en République fédérale d'Allemagne pour une visite officielle.

Le 31 janvier, à Cologne, Nikol Pashinyan a rencontré Olaf Zimelka, directeur régional de la Banque allemande pour le développement et la reconstruction (KfW).

Le Premier ministre de la République d'Arménie a noté que KfW est un bon partenaire pour la République d'Arménie et que, dans le cadre de la coopération bilatérale, un certain nombre de programmes sont mis en œuvre dans différents secteurs de l’économie de la République d’Arménie. Dans ce contexte, Nikol Pashinyan a souligné l'importance de l'accord de subvention pour le programme sur la biodiversité et le développement local durable en Arménie signé avec KfW en novembre 2018 pour un coût total de 23 208 483,13 euros qui est l’un des projets les plus importants de notre région.

Le Premier ministre a souligné que le développement de cette sphère en Arménie est l’une des priorités les plus importantes du gouvernement, et il est heureux que l'Arménie ait un allié fiable comme l'Allemagne.

À son tour, le directeur régional de KfW a noté que l'Arménie est un partenaire important de la Banque allemande pour le développement et la reconstruction, avec laquelle des programmes efficaces sont mis en œuvre. Exprimant sa satisfaction pour le processus de coopération avec les différents départements de notre pays, Olaf Zimelka a ajouté que le partenariat Arménie-KfW favorise le développement des relations arméno-allemandes et la Banque s'intéresse à la discussion et à la réalisation de nouvelles initiatives.

Le Premier ministre d'Arménie et le directeur régional de KfW ont discuté des projets en cours dans les domaines de la protection de l'environnement, de l'énergie, de l'agriculture, des infrastructures, de la gestion économique de l'eau. Ils ont échangé des idées sur les perspectives d'élargissement de la coopération dans d'autres domaines.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a visité aujourd'hui l'Université de Cologne.

Après une rencontre avec la direction de l’établissement d’enseignement allemand et une discussion sur les perspectives de développement de liens dans le domaine de la science, en présence du Premier ministre Nikol Pashinyan, un mémorandum de coopération a été signé entre l’Université technique de Cologne et l’Université d'État d'ingénierie d'Arménie. Le document a été signé par le recteur de l'université, Stephan Herzig et l'Ambassadeur d'Arménie en République fédérale d'Allemagne, Ashot Smbatian. Selon le mémorandum, les universités développeront une coopération scientifique dans le domaine des hautes technologies.

Le Premier ministre de la République d'Arménie a rencontré les étudiants et professeurs de l'Université de Cologne. Nikol Pashinyan a prononcé un discours intitulé « L'Arménie après la révolution de Velours - mise en œuvre de la promesse de l'ère numérique et technologique». Dans son discours, il a notamment déclaré:

« Cher Stefan Herzig,

Chers représentants d'institutions académiques,

Chers étudiants,

Mesdames et Messieurs,


C'est un grand honneur pour moi d'être ici et de partager ma vision de la promesse de l'ère numérique et technologique.

Depuis des décennies, une révolution technologique a eu lieu. C’est une réalité irréversible qui nous amène au seuil de la 4e révolution industrielle. Il a servi de base à la liberté et à l'indépendance, à la coopération et à la communication sans frontières.

Nous voyons une transformation progressive de ce que nous disons et faisons. Les appareils numériques ont changé les méthodes de communication: Aujourd'hui, de nouvelles formules sont appliquées aux relations entre consommateurs, producteurs et fournisseurs, entre citoyens et gouvernements.

Les technologies de l'information nous permettent d'avoir accès à des moyens de communication qui ne peuvent pas être contrôlés. Ce mécanisme permet aux gens d’exprimer leur point de vue et d’avoir un gouvernement responsable, de rendre la démocratie plus pratique et accessible.

C'est exactement ce qui s'est passé en Arménie. Le secteur informatique a été l’une des clés du succès de la révolution du Velours arménien. Avec l'aide des réseaux sociaux, le peuple arménien s'est réuni pour dire «non» à l'ancienne élite qui ne bénéficiait pas de la confiance du peuple.

Ils ont mis fin aux dizaines d'années de tromperie et de fraude. Avec la révolution de Velours, les Arméniens ont mis fin à l'ère de la mauvaise gouvernance pour la transparence. Ils ont mis fin à l'ère du pouvoir illimité. Le peuple arménien a mis fin aux abus des libertés et des droits fondamentaux pour assurer une nouvelle qualité de vie.

Transparence, responsabilité et une meilleure protection des droits de l'homme: voici une liste incomplète des changements positifs promis par l'ère numérique et technologique. Le peuple arménien a réussi à faire tout cela et est fidèle à son engagement d'établir une véritable démocratie.

La première étape de la révolution de velours s'est terminée par des élections législatives anticipées. Nous avons maintenant une autre tâche importante. Nous avons besoin d'une révolution économique. À cette fin, nous entendons utiliser toutes les possibilités offertes par l’ère numérique.

Mesdames et Messieurs,

Le vœu de l'ère numérique et technologique devient plus important quand il s'agit de la relation entre consommateurs, producteurs et prestataires de services. Les clients peuvent profiter des possibilités du monde numérique pour appeler un taxi, acheter un produit, écouter de la musique, regarder des films ou jouer à des jeux.

L'innovation technologique est également bénéfique pour les prestataires de services: Les chaînes logistiques mondiales sont devenues plus efficaces et les prix des services ont chuté. De nouveaux marchés ont été ouverts, la croissance économique a été stimulée. Et surtout, l'ère numérique augmente la compétitivité internationale des pays.

Cela est particulièrement vrai pour les petits pays comme l'Arménie qui ont un impact limité sur les processus mondiaux en raison de restrictions géographiques et géopolitiques.

Le secteur des technologies de l'information offre des conditions égales à tous les acteurs, indépendamment de leur position et de leurs capacités. Pour cette raison, le gouvernement arménien considère le secteur des technologies de l'information comme l'un des piliers du développement économique. Tenant compte des traditions d’il ya environ un siècle, nous avons vraiment commencé à construire une économie technologique et industrielle.

Nous voulons rester fidèles aux normes du XXIe siècle afin d'accroître nos capacités et nos perspectives pour devenir un pays qui produit et sert des biens et des services de grande valeur, doté d'un capital humain créatif.

L'Arménie est considérée comme la Silicon Valley de l'ancienne Union soviétique où a été crée Nairit-2, le premier ordinateur à semi-conducteur soviétique et l'un des premiers au monde. La plupart des systèmes informatiques de sous-marins et d'engins spatiaux de l'URSS, ainsi que les principaux composants de l'électronique, ont été produits en Arménie.

Aujourd'hui, le potentiel de l'Arménie s'est agrandi. Le secteur des technologies de l'information en Arménie a augmenté cinq fois au cours des sept dernières années- 25% par an. Synopsys, National Instruments, Cisco, VMWare, TeamViewer, Mentor Graphics et de nombreuses autres sociétés transnationales ont des bureaux de recherche en Arménie, où des milliers de professionnels résolvent les problèmes liés à la 5G et aux machines, à l'Internet des objets, à l'intelligence artificielle et aux problèmes liés aux robots.

Le potentiel actuel de l'Arménie nous permet de mettre en œuvre divers programmes avec nos compatriotes de la Diaspora, des organisations internationales et des géants de l'informatique.

Nous avons lancé des programmes de démarrage passionnants pour créer des écosystèmes, des incubateurs et des laboratoires de développement durable.

Nos priorités incluent l'intelligence artificielle, la cybersécurité et les technologies des semi-conducteurs.

L'éducation se concentre principalement sur le secteur des hautes technologies. En Arménie, nous avons créé le Centre Tumo pour les technologies créatives dont le programme éducatif a été reconnu comme une marque mondiale. Il est déjà présenté dans un certain nombre de pays, tels que la France, la Russie et l'Allemagne. En même temps, nous donnons aux écoliers l'opportunité d'apprendre la robotique dans les laboratoires ARMAT.

L'Arménie dispose d'une Académie nationale des sciences et d'un grand nombre d'instituts de recherche en physique, mathématiques, astronomie, biologie, chimie et bien d'autres.

Et, bien sûr, je n'oublierai pas de mentionner l’Université d'État d'ingénierie d'Arménie avec laquelle votre université a signé aujourd'hui un mémorandum sur la coopération universitaire. Compte tenu du potentiel de ces deux universités, je ne doute pas que nous parlerons d’initiatives conjointes fructueuses dans un proche avenir.

J'apprécie beaucoup la coopération des établissements d'enseignement supérieur arméniens avec des partenaires internationaux. Les réseaux créés en coopération internationale dans le domaine de la science et des technologies ouvrent de nouveaux horizons.

Et à la fin, je doit souligner un autre facteur important: la principale richesse de l'Arménie réside dans ses citoyens talentueux qui ont reçu et reçoivent une excellente éducation. Grâce à cela, les startups arméniennes se développent rapidement et certaines d’entre elles occupent des positions de leader sur la carte technologique mondiale. Quand les Arméniens ont la possibilité, ils réussissent toujours - c'est un fait avéré. C'est la raison pour laquelle les Arméniens réussissent davantage dans la diaspora. C'est pourquoi notre gouvernement s'efforce de créer un environnement harmonieux en Arménie afin d'en faire un foyer du potentiel intellectuel de ses habitants.

Au vu de ce qui précède, au cours des 40 ans d'histoire du Congrès mondial des technologies de l'information, l'Assemblée se tiendra pour la première fois dans un petit pays comme l'Arménie.

Il est remarquable que l'événement international le plus prestigieux de l'industrie ait lieu en Arménie. Plus de 2000 délégués de 60 pays devraient participer à l'événement.

Je vous invite tous à venir participer au Congrès. Cela vous donnera également l’occasion de connaître le niveau de développement des technologies de l’information et de la communication en Arménie, ainsi que de reconnaître notre culture, notre art, de profiter de l'hospitalité et de la cuisine de notre peuple.

Mesdames et Messieurs,

Les possibilités de l'ère numérique et technologique sont infinies. La capacité de communiquer avec des milliards de personnes avec une mémoire illimitée, avec une base de données et une utilisation illimitée des connaissances ouvre la porte à l'impossible. De nouvelles opportunités sont créées dans des domaines tels que l'intelligence artificielle, les robots, les nanotechnologies, les biotechnologies, etc.

L'Arménie tente d'utiliser cette opportunité pour transformer son économie, pour transformer la révolution politique en une révolution économique.

Merci pour votre attention!»

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L'Université technique de Cologne fondée en 1388 et refondée en 1919, est l'une des plus grandes universités d'Europe, avec 48 000 étudiants.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré aujourd'hui la maire de Cologne, Henriette Reker, dans le cadre de sa visite officielle en Allemagne.

Henriette Reker a salué la visite de Nikol Pashinyan à Cologne. Elle a raconté qu'à Cologne, ils ont suivi de près les événements qui se déroulent en Arménie en 2018 et ont été enthousiasmés par le succès du mouvement démocratique.

«Vous encouragez tous ceux qui sont pour la promotion de la démocratie dans le monde», a dit la maire de Cologne, s'adressant à Nikol Pashinyan.

Le Premier ministre arménien a remercié Mme Reker pour l'accueil et a noté qu’il est très heureux de visiter la mairie de Cologne dans le cadre de sa visite officielle.

« Nous avons réussi à réaliser des changements démocratiques en Arménie et à mettre en œuvre un processus qui unissait tout ce qui semblait incompatible. Nous l’appelions une révolution de Velours arménienne», a déclaré Nikol Pashinyan. Le Chef du gouvernement arménien a noté qu'à ce stade, la transformation de la révolution populaire en une révolution économique est à l'ordre du jour du gouvernement de la République d'Arménie. Dans ce contexte, le Premier ministre a souligné l'importance d'attirer les investissements étrangers, y compris allemands.

La maire de Cologne a évoqué le processus de reconnaissance du génocide arménien, notant que la ville avait sa contribution au processus et un khatchkar a été dressé pour honorer la mémoire des victimes du génocide arménien. Elle a souligné l'importance de poursuivre le processus de reconnaissance et de condamnation du génocide arménien et a noté qu'il est nécessaire de travailler au développement d'une politique de mémoire du monde.

À son tour, le Premier ministre Nikol Pashinyan a noté que l'Arménie et le peuple arménien apprécient hautement l'adoption de la résolution condamnant le génocide arménien par le Bundestag allemand en 2016.

« Le processus de reconnaissance du génocide pour nous n’est pas seulement une question de reconnaissance du fait historique, mais aussi il a une grande importance pour la prévention des futurs génocides. La vérité doit être acceptée pour enregistrer le fait de sa condamnation. Permettez-moi de noter que la promotion du processus international de prévention des génocides constitue une partie importante de la politique étrangère de la République d'Arménie et la République d’Arménie participe activement à ce processus», a dit Nikol Pashinyan. Le Premier ministre a informé que le 3e Forum mondial «Sur la prévention du génocide» avait eu lieu à Erevan le 9 décembre dernier.

Lors de la rencontre, les interlocuteurs ont discuté des possibilités d'établissement et de développement de la coopération. Selon Nikol Pashinyan, il est prometteur d’approfondir les liens dans le domaine des technologies de l’information. Dans ce contexte, il a salué la signature d'un mémorandum de coopération entre les universités de Cologne et d'Arménie aujourd'hui. Le Premier ministre a également évoqué les activités du Centre Tumo pour les technologies créatives, notant qu'il est déjà devenu une marque mondiale: de tels centres existent déjà à Erevan, à Stepanakert, à Paris et il est prévu d'ouvrir à Moscou, à Beyrouth et à Tirana, la question de l’ouverture d’un centre Tumo à Berlin a également été abordée. La maire de Cologne a estimé intéressante l’expérience de développement de l’Arménie dans le domaine des technologies de l’information, notant qu’elle envisagerait la possibilité de se rendre en Arménie et de prendre connaissance des progrès technologiques de la République d'Arménie sur place.

Henriette Reker a hautement apprécié le rôle de la communauté arménienne de Cologne dans le développement de la ville et a souligné le fait que la prélature du diocèse de l'Église apostolique arménienne en Allemagne se trouve à Cologne. Elle a souligné l’importance de la signature d'un mémorandum de coopération avec l'Université de Cologne et s'est déclarée prête à élargir des liens dans d'autres directions également.

Dans ce contexte, Nikol Pashinyan a noté que Cologne occupe une place particulière dans la préservation du patrimoine culturel et a proposé d'envisager la possibilité d'établir des partenariats avec Gyoumri, la deuxième ville d'Arménie. La maire de Cologne a salué la proposition et s'est déclarée prête à en discuter.

En l'honneur du Premier ministre de la République d'Arménie, le ministre des Affaires européennes et internationales de la Rhénanie du Nord-Westphalie, Stefan Holthof-Pförder, a organisé un dîner officiel.

Nikol Pashinyan et son épouse Anna Hakobian ont ensuite visité la cathédrale de Cologne .

Une rencontre est prévue entre le Premier ministre de la République d'Arménie et des représentants de la communauté arménienne de Cologne.

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Dans le cadre de la visite officielle en Allemagne, le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan a rencontré des représentants de la communauté germano-arménienne et d'organisations locales à Cologne, au diocèse de l'Église apostolique arménienne.

Le Premier ministre Pashinyan, en saluant les participants, a notamment dit:

« Révérend Père

Chers représentants de la communauté germano-arménienne,

Chers Compatriotes,

C’est un grand honneur pour moi d’être ici - d’être ici dans le diocèse de l’Eglise apostolique arménienne en Allemagne. En fait, nous pouvons dire que Cologne est la capitale des Arméniens d’Allemagne et ce n'est pas par hasard que nous entamons la visite officielle dans cette ville.

Je suis très heureux aujourd'hui d'avoir l'occasion d'une telle rencontre et je tiens à souligner les principaux changements survenus en Arménie, autour de l'Arménie et dans les relations entre l'Arménie et le monde.

Je peux dire ce qui suit: La République d'Arménie est devenue plus visible et plus audible pour le monde civilisé après des changements bien connus. C'est vraiment un fait. Parfois, une situation embarrassante se crée pour moi lorsque des représentants de différents pays civilisés puissants du monde nous disent qu'ils ont beaucoup à apprendre de nous. Ceci, bien sûr, est très étrange. Cependant, quand une, deux, trois, quatre personnes répètent la même phrase, je pense que nous ne devrions pas hésiter à constater: Oui, nous avons des problèmes dans de nombreux domaines, mais il existe un domaine dans lequel nous sommes en effet considérés comme un leader dans le monde aujourd'hui: C’est le domaine de la création d’une société sans violence et de la réalisation de changements sans violence, et nous pouvons dire que, à cet égard, nous sommes un pays de grande importance dans le monde.

Aujourd’hui, l’un des plus grands défis est de préserver les changements politiques et la vie publique de la violence et aujourd'hui le monde accepte que nous avons réussi dans ce domaine. Je tiens à souligner que cela ne signifie pas que nous devrions nous pavaner, mais nous devons pouvoir enregistrer cette situation et ainsi chacun des représentants de notre peuple aura une plus grande confiance en notre avenir, notre patrie, notre État.

Aujourd'hui, nous pouvons affirmer qu'au moins nous sommes sur la voie de devenir une nation civilisée ou nous y sommes déjà. Nous devons également constater que nous avons vraiment des choses à dire et à faire dans le monde moderne. C'est une chose positive et a une logique universelle et ces choses à dire et à faire sont intéressantes pour le monde et pour la civilisation.

C'est une constatation très importante, et je pense que ce qui est arrivé, n'aurait pas pu se produire par les efforts d'un groupe, d'un individu, d'un parti. C'est le résultat de nos efforts nationaux que nous avons pu investir pour que notre pays soit sur la voie de la transformation. Nous avons montré un exemple sans précédent de coopération nationale en avril-mai, et en fait, chaque Arménien a apporté sa contribution aux changements survenus en République d'Arménie.

Enfin, je suis très heureux d’affirmer que, pour la première fois en République d’Arménie, des élections législatives libres, justes et légitimes ont eu lieu et la légitimité de ces élections ne suscite pas des doutes non seulement de la part de la communauté internationale, mais également en Arménie, pour la première fois, nous avons eu des élections dont les résultats n'ont pas été contestés devant la Cour constitutionnelle.

Ce sont des changements vraiment importants, mais nous sommes confrontés au plus grand défi. Nous devons transformer la révolution politique en une révolution économique afin que le niveau de protection sociale, l'activité économique et le bien-être de la population de notre pays continuent à augmenter. C'est notre mission. C’est une tâche nationale et je suis convaincu que notre peuple dispose de suffisamment de potentiel pour renforcer continuellement sa propre patrie et occuper une place plus grande et plus stable parmi les nations civilisées et les États de la communauté internationale.

J'espère que que nous pourrons vraiment utiliser notre potentiel au service de nos rêves et de nos objectifs nationaux et que nous pourrons apporter notre sens important à la civilisation actuelle et future.

Vive la liberté!
Vive la République d'Arménie!
Vive nous et nos enfants qui vivons et vivrons dans une Arménie libre et heureuse!»

S'agissant de la vision de la révolution économique, le Premier ministre Nikol Pashinyan a présenté l'approche du gouvernement sur cette question: « Notre vision n'a pas changé, elle est restée la même: comme la révolution politique était impossible et ne pourrait être réalisée sans la participation de chaque citoyen, la révolution économique ne sera donc pas possible sans la participation de nos compatriotes et citoyens. Comment avons-nous réalisé la révolution politique? Nous avons créé une opportunité pour chaque citoyen d'exprimer sa position et nous avons garanti qu'au moment où la majorité du peuple arménien exprimera sa position, il fera tout son possible pour apporter des changements, nous garantissons que ces changements auront lieu. Il en va de même pour la révolution économique où il est nécessaire que chacun soit prêt à contribuer à la révolution économique.

Le monde actuel, surtout l'Arménie actuelle est un pays d'opportunités, et notre plus grand défi est de rendre ces opportunités réalistes. Qui change le monde? Qui change la réalité? Les gens font ça. Le 21e siècle appartient à ceux qui croient en leur force. Le moment est venu pour nous et notre peuple de croire en nos propres forces».

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a répondu aux questions des représentants de la communauté germano-arménienne concernant le processus de négociation sur le conflit d'Artsakh, les changements structurels liés au ministère de la Diaspora, la sécurité énergétique de l'Arménie, les activités de la communauté arménienne en Allemagne, etc.

S'agissant du règlement du conflit du Haut-Karabakh, le Premier ministre Pashinyan a notamment déclaré: «J'ai déjà déclaré à plusieurs reprises à l'Assemblée nationale pourquoi ils nous demandent tous si nous sommes prêts pour des compromis ou pas? Et qui a dit que nous serions les premiers à répondre à cette question? Pourquoi personne ne demande à l’Azerbaïdjan s’ils sont prêts à faire des compromis? Et par conséquent, j’ai déclaré à plusieurs reprises publiquement que nous ne répondrons pas à cette question tant que l'Azerbaïdjan n'aura pas répondu.»

En réponse à une question sur le ministère de la Diaspora, Nikol Pashinyan a déclaré: « Le personnel du Premier ministre de la République d’Arménie aura un ambassadeur chargé de missions spéciales pour Diaspora. Notre vision est la suivante: les fonctions du ministère de la diaspora devraient être redistribuées. L'ambassadeur travaillera sur les questions liées à la diaspora, en présentant des solutions et en mettant en œuvre ces solutions par l'intermédiaire du Premier ministre. En conséquence, nous avons envisagé de déployer les fonctions du ministère de la diaspora par le biais de ministères sectoriels.

Notre objectif global d’optimisation de la composition du gouvernement est le suivant: un seul organisme devrait être impliqué dans chaque fonction. Par exemple, le ministère de la Diaspora envoyait régulièrement des manuels dans les écoles arméniennes à l'étranger, mais la formation des enseignants de la Diaspora a été assurée par le ministère de l’Education et des sciences. Et il arrive souvent que des enseignants soient formés dans le cadre d'un programme ministériel et que les manuels scolaires soient reçus par un autre ministère.Il s'avère que l'utilisation de ce manuel et la formation des enseignants deviennent inefficaces. Le ministère de l'Education et des Sciences devrait s'occuper de l'éducation. En raison de ces circonstances, nous menons une politique d'éducation dans la diaspora et une autre en Arménie. Il en va de même dans le domaine de la culture », a déclaré le Premier ministre, soulignant que la pierre angulaire de la politique devrait être le rapprochement de l'identité de l'Arménien vivant dans la diaspora et de l'Arménien vivant en Arménie.

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La visite officielle du Premier ministre Nikol Pashinyan en République fédérale d'Allemagne se poursuit. Le 31 janvier, le Premier ministre Nikol Pashinyan est arrivé à Berlin avec son épouse Anna Hakobian.

Des rencontres avec le Président Frank-Walter Steinmeier, avec la Chancelière Angela Merkel et le président du Bundestag Wolfgang Schäuble sont prévues pour le 1er février à Berlin. Nikol Pashinyan visitera également le bureau de la Fondation Konrad Adenauer, où il prononcera un discours.

La rencontre du Premier ministre de la République d'Arménie avec les représentants des grandes entreprises allemandes est également prévue.

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Le 31 janvier, dans le cadre de sa visite officielle en Allemagne, le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan, a eu un dîner de travail avec les députés du groupe d'amitié Allemagne-Sud-Caucase du Bundestag de la République fédérale d'Allemagne. Des représentants du bureau de la chancelière allemande et du ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne ont également assisté à la rencontre.

Dans son discours, le Premier ministre Pashinyan a souligné que le développement dynamique de la coopération arméno-allemande est une priorité de la politique étrangère de l'Arménie aujourd'hui et que les relations interparlementaires occupent une place particulière dans l'agenda bilatéral. Dans ce contexte, le Chef du gouvernement arménien a souligné l’importance des contacts actifs avec les parlementaires allemands.

Évoquant les changements démocratiques en Arménie, le Premier ministre Nikol Pashinyan a déclaré: « La Révolution est venue confirmer l'engagement de notre peuple envers la démocratie, la protection des droits de l'homme et la liberté universelle. C'est un choix conscient de notre peuple, qui a été confirmé par les résultats des élections du 9 décembre 2018. Nous ferons tout notre possible pour renforcer les institutions démocratiques».

Les questions liées au développement de la coopération arméno-allemande, au renforcement des liens interparlementaires, au partenariat Arménie-UE, aux changements démocratiques dans notre pays ont été discutées au cours de la rencontre.

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Le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan, est en visite officielle en République fédérale d'Allemagne. Aujourd'hui, le Premier ministre devrait rencontrer les autorités allemandes à Berlin.

Avant ces rencontre, le Premier ministre s'est rendu à la Fondation allemande Konrad Adenauer où il a été accueilli par le président de la Fondation, Norbert Lammert. Des membres du Bundestag allemand, des membres du personnel de la Chancelière, des représentants des milieux politiques allemands ont assisté à l'événement.

Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a prononcé un discours dans lequel il a notamment dit:

«Cher professeur Lambert,
Chers membres du Bundestag,
Chers participants,


Je suis heureux d'être accueilli aujourd'hui par la principale fondation politique allemande dans le cadre de ma première visite officielle dans votre pays.

Les principes de liberté, de justice et de solidarité reposent sur le travail de la Fondation Konrad Adenauer, et j’ai l’honneur de prendre la parole ici, en l’acceptant comme événement symbolique et important.

Symbolique, parce que comme l'Allemagne, il y a sept décennies, l'Arménie d'aujourd'hui est sur la voie de la transformation démocratique. Aussi symbolique, parce que la révolution de Velours en Arménie était basée sur les idées et les principes de la Fondation.

Les changements historiques ont eu lieu en Arménie l'année passée. Nous avons rétabli la démocratie, qui a été abusée et déformée dès le moment où nous nous sommes rebellés contre le régime communiste. Aujourd'hui, je suis fier de dire que la démocratie en Arménie n'est plus en danger.

L'apogée logique de ces développements positifs ont été les élections parlementaires anticipée tenues en décembre dernier. Ils ont été évalués par les missions d'observation internationales comme conformes aux normes internationales, démocratique, libre, juste et transparente. À mon avis, depuis les élections tenues à la veille de l'effondrement de l'URSS en 1991, c'étaient les seules élections qui n'ont pas été contestées.

Ces dernières élections ont renforcé nos réalisations et ont prouvé que notre peuple ne voit pas d'alternative à la démocratie. Les forces politiques représentant la Nouvelle Arménie ont gagné. Les forces représentant l'ancienne élite politique ont été refusées par une majorité écrasante.

L'électeur arménien a refusé tous ceux dont les noms étaient liés à la corruption, aux restrictions aux libertés fondamentales, à la mauvaise gouvernance, à l'inefficacité économique et à la stagnation.

Au lieu de cela, il a voté pour une société fondée sur une profonde transformation, sur la primauté du droit et la responsabilité. Pour nos réalisations démocratiques, « Économiste» a reconnu l'Arménie comme pays de l'année.

Aujourd'hui, notre gouvernement jouit d'une légitimité et d'une confiance de la société sans précédent. Selon un des derniers sondages, plus de 70% de notre société est confiante que le pays avance dans la bonne direction.

D'une part, ce niveau de confiance sans précédent nous oblige à prendre des mesures décisives en faveur des réformes et dans ce cas, nous n'avons pas le droit d'échouer. D'autre part, la confiance de la société nous offre une opportunité unique que nous devons utiliser pour renforcer nos réalisations et protéger l’avenir de la démocratie dans notre pays.

Nous pensons que la prochaine étape du processus de transformation devrait consister à transformer nos réalisations politiques en progrès économiques. En d'autres termes, nous devons faire une révolution économique. La démocratie et le développement économique ont une relation interactive étroite dans notre société. La révolution économique et l'éradication de la pauvreté sont les priorités de notre peuple. Cette idée est la principale condition préalable de notre nouveau programme gouvernemental.

Comment pouvons-nous atteindre cet objectif? La réponse est simple mais pas facile. L'une des principales conditions préalables est la création d'un environnement favorable à la mise en œuvre libre et illimitée du potentiel commercial et intellectuel de notre peuple. Nous avons accepté et déjà entamé un programme de réformes ambitieux.

Plus précisément, nous prenons actuellement des mesures radicales pour lutter contre la corruption, éliminer les monopoles, offrir des conditions égales à tous les acteurs économiques et politiques et créer un système judiciaire indépendant.
Pour réussir à mettre en œuvre ces réformes, nous développons nos institutions économiques et politiques.

Le changement de mécanisme est un processus difficile pour tout gouvernement et toute société. Cela nécessite d'importantes ressources financières et mentales. Nous sommes déterminés à aller de l'avant dans cette direction. Cependant, comme tout autre pays en transition, nous avons également besoin d’un soutien supplémentaire pour accélérer les réformes.

Dans ce contexte, je voudrais attirer votre attention sur le fait bien connu: Aucune des anciennes républiques soviétiques n’a été en mesure de moderniser ses institutions sans assistance financière et technique. L'Arménie n'est pas une exception. En outre les défis typiques des pays post-soviétiques, l'Arménie a été confrontée à un certain nombre de défis dès ses premiers jours de l'indépendance.


Ne pas avoir accès à la mer est une circonstance géographique défavorable. Le blocus des transports qui a duré environ 30 ans et qui était une démarche politique préméditée, a créé des obstacles sérieux et parfois insurmontables pour le développement économique de notre pays.

La sécurité énergétique est un autre problème pour nous. Enfin, l'héritage du passé a créé un environnement de sécurité non favorable qui peut devenir une menace pour la survie.

À cet égard, le partenariat avec l'UE revêt une grande importance pour notre programme de réformes. Il est impossible de sous-estimer l'importance de l'aide de l'UE à l'Arménie au cours des 25 dernières années.

Nous sommes résolus à progresser dans la mise en œuvre de nos réformes. Nous le ferons quelles que soient les difficultés et les circonstances. Néanmoins, l'assistance technique et financière de l'UE peut accélérer et renforcer les processus en Arménie.

Je tiens à souligner ici l’importance de l’Accord de partenariat global et renforcé avec l’Union européenne. Sa mise en œuvre peut grandement contribuer au développement de nos instituts. En fait, l’Accord de partenariat global et renforcé est un programme de développement stratégique pour notre pays et pourrait devenir l'une des pierres angulaires de notre programme de réformes.

En même temps, nous souhaitons approfondir nos relations économiques avec les États membres de l'UE. L'Allemagne est l'un de nos principaux donateurs et partenaires commerciaux. Nous coopérons dans de nombreux domaines, y compris les domaines des technologies de l'information, de l'énergie, du tourisme, de la culture, de l'éducation, de la science, etc.

Nous sommes résolus à renforcer nos liens et à trouver de nouvelles perspectives de coopération économique. La nouvelle Arménie démocratique offre de grandes opportunités pour le commerce et les investissements. Outre les réformes institutionnelles en cours, nous avons plusieurs autres avantages.

L'Arménie est membre de l'Union Economique Eurasienne, ce qui implique un libre accès au marché des 180 millions et l’activité ininterrompue des accords de libre-échange avec plusieurs pays du monde.

En même temps, nous avons le régime commercial SPG + avec l'Union européenne, qui, comme je l'ai déjà dit, sera bientôt complété par l’Accord de partenariat global et renforcé. C'est l'un de nos principaux avantages comparatifs. L'Arménie peut jouer un rôle axial en tant que pont économique reliant les marchés de l'Union européenne et de l'Union eurasienne.

Mesdames et Messieurs,

Parlant des perspectives de notre coopération économique, je voudrais souligner que le secteur technologique en Arménie est en pleine croissance et que son rythme de croissance est sans précédent. Le secteur des technologies de l’information devient l’un des moteurs de notre croissance économique avec un énorme potentiel de développement.

L'école traditionnelle des mathématiques, de la physique et des sciences techniques héritée de l'URSS est la principale garantie du succès de l'Arménie dans ce domaine. Néanmoins, je suis convaincu que la révolution arménienne, qui a créé des conditions favorables à la manifestation illimitée des talents de notre pays, contribuera de manière significative au développement technologique de notre pays.

Je pense que l'esprit de liberté, de créativité et d'innovation sont en corrélation. Le nouveau gouvernement arménien considère prioritaire le domaine technologique,parce que nous y voyons la locomotive de notre révolution économique et la pierre angulaire de la future économie arménienne.

Mesdames et Messieurs,

Je souhaite terminer mon discours en réaffirmant que la coopération avec l'UE et ses États membres est importante pour l’Arménie démocratique.

En même temps, je pense qu’à son tour, l'Europe est intéressée à avoir un partenaire stable et démocratique dans le Caucase du Sud instable, face à l’Arménie, qui est au stade du développement économique et avec laquelle elle partage des valeurs européennes communes.

Merci pour votre attention!
Maintenant je suis prêt à répondre à vos questions ».

Lors de la séance de questions-réponses, le Premier ministre a présenté les développements démocratiques en Arménie, les réformes dans différents domaines, les travaux menés dans le cadre de la lutte contre la corruption, les mesures prises en vue de la révolution économique, les questions liées au processus de règlement du conflit du Haut-Karabakh, etc.

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Dans le cadre de sa visite en République fédérale d'Allemagne, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a rencontré aujourd'hui le Président du Bundestag allemand, Wolfgang Schäuble.

Wolfgang Schäuble a noté que c’est un grand honneur d’accueillir le Premier ministre arménien en Allemagne et de discuter de questions de coopération bilatérale.

Nikol Pashinyan a présenté les processus en cours dans notre pays, soulignant que la première étape de la révolution en Arménie s'est achevée avec les élections législatives du 9 décembre 2018 et qu’il est temps de faire une révolution économique. « La démocratie est un fait irréversible pour l'Arménie. Après les changements politiques, nous devons mettre en œuvre des changements économiques, car le développement économique est un autre élément important de la révolution», a déclaré le Premier ministre.

Les interlocuteurs ont hautement apprécié le niveau du dialogue politique entre les deux pays et ils ont souligné l'importance de renforcer et d'approfondir les liens interparlementaires dans le développement des relations entre nos pays. Nikol Pashinyan a noté que l'Arménie est complètement passée à un système de gouvernance parlementaire et à cet égard, l'expérience de l'Allemagne, pays aux traditions parlementaires bien établies, est exemplaire et l'intensification des contacts avec les parlementaires allemands est importante. A son tour, Wolfgang Schäuble a noté que l'Arménie est un partenaire important pour l'Allemagne et l'Allemagne est prête à partager son expérience et ses succès en matière de gouvernance parlementaire.

Le Premier ministre de la République d'Arménie et le Président du Bundestag ont discuté des perspectives de renforcement de la coopération entre l'Arménie et l'Union européenne qui est entrée dans une nouvelle phase après la signature de l'Accord de partenariat global et renforcé entre l'Arménie et l'UE. Nikol Pashinyan a souligné l'importance de la ratification de l'Accord par les États membres de l'UE dans les meilleurs délais.

Les parties ont procédé à un échange de vues sur le développement de la coopération arméno-allemande, sur le développement des relations Arménie-UE et sur l'Accord de partenariat global et renforcé.

Nikol Pashinyan a hautement apprécié l'adoption de la résolution condamnant le génocide arménien par le Bundestag en 2016.

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Dans le cadre de sa visite officielle en République fédérale d'Allemagne, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a rencontré la Chancelière allemande Angela Merkel.

Une cérémonie d'accueil officielle a eu lieu à la résidence de la Chancelière de la République fédérale d'Allemagne. Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et la Chancelière allemande Angela Merkel ont poursuivi les pourparlers lors d'un diner de travail.

La chancelière allemande Angela Merkel a hautement apprécié et a souligné l'importance de la visite officielle du Premier ministre arménien en Allemagne, se déclarant confiante que cela donnerait un nouvel élan à la coopération amicale arméno-allemande. Angela Merkel a noté que l'Allemagne est intéressée par le développement futur des relations avec l'Arménie et qu’elle est disposée à discuter des perspectives de développement des relations bilatérales. En saluant l’excellent déroulement des élections législatives de 2018, elle a noté que l'Allemagne suit de près les processus en cours en Arménie, disposée à promouvoir l'approfondissement des relations bilatérales et à soutenir les réformes dans différents domaines.

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a remercié pour l’invitation à se rendre en Allemagne et pour l’accueil chaleureux, soulignant l'importance de rencontrer à nouveau la Chancelière Merkel et de poursuivre les discussions substantielles sur le renforcement des relations arméno-allemandes. «Votre visite en Arménie a été un élan important pour le développement de la coopération arméno-allemande. Je suis fier de dire que ma visite a lieu seulement cinq mois après votre visite. Cela signifie que nous sommes intéressés à construire la coopération arméno-allemande plus profonde et plus ciblée», a noté Nikol Pashinyan.

Le Chef du gouvernement a exprimé sa confiance au sujet du fait qu’aujourd’hui plus que jamais, il existe des conditions préalables pour remplir l'ordre du jour de la coopération arméno-allemande avec un nouveau contenu. Selon Nikol Pashinyan, la direction européenne reste l'une des priorités de la politique étrangère de l'Arménie, et la coopération avec l'Allemagne en tant que l'un des États membres les plus importants de l'UE est très importante.

Les interlocuteurs ont abordé un large éventail de questions liées à l'ordre du jour des relations entre l'Arménie et l'Allemagne, à la coopération bilatérale et multilatérale, aux relations entre l'Arménie et l'Union européenne, ainsi qu'à des questions internationales et régionales.

Nikol Pashinyan a noté que les élections législatives anticipées qui se sont déroulées le 9 décembre de l'année précédente ont été exceptionnelles dans l'histoire de l'Arménie en matière de conformité avec la loi et les normes internationales, ce qui prouve encore une fois l'engagement du gouvernement à renforcer l'état de droit afin de garantir un niveau plus élevé de protection des droits de l'homme, un pouvoir judiciaire indépendant, afin de lutter contre la corruption. « La première étape de la révolution s'est terminée par des élections législatives. L'Arménie est sur la voie du renforcement des valeurs et des institutions démocratiques. A présent, la priorité de notre gouvernement est la révolution économique pour le bien-être de notre peuple», a noté Nikol Pashinyan.

Evoquant l'approfondissement de la coopération économique arméno-allemande, Nikol Pashinyan et Angela Merkel ont discuté du processus de programmes communs dans les domaines de l'informatique, de la protection de l'environnement et d'autres domaines, ainsi que des opportunités pour de nouvelles initiatives. Les deux parties ont souligné que la mise en œuvre de ces programmes contribuera à renforcer les liens entre les deux nations et à améliorer le bien-être des citoyens. Un accord a été conclu pour poursuivre le dialogue actif sur la mise en œuvre de divers programmes économiques. Les parties ont également abordé les travaux sur la libéralisation des visas avec l'Union européenne.

Les interlocuteurs ont également échangé de vues sur le règlement pacifique du problème du Haut-Karabakh. Les deux parties ont souligné l'importance du processus de négociation dans le cadre de la coprésidence du groupe de Minsk de l'OSCE.

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Le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan, et la Chancelière allemande, Angela Merkel, ont donné une conférence de presse commune après les entretiens et ont répondu aux questions des journalistes.

Vous trouverez ci-dessous le texte intégral de la conférence de presse.

La Chancelière allemande Angela Merkel:

«Monsieur le Premier ministre,
Cher M. Nikol Pashinyan,


Je suis heureux de vous saluer en République fédérale d’Allemagne.

L’année dernière, j’ai eu le plaisir de me rendre en Arménie, où nous avons également ressenti l’atmosphère qui régnait dans votre pays. Après cela, des élections parlementaires ont eu lieu qui ont montré encore une fois que le peuple arménien croit en son nouveau Premier ministre. Dans ce contexte, nous avons également discuté de la question comment nous pouvons développer nos relations bilatérales pour améliorer le niveau de vie des citoyens arméniens. Nous avons discuté de programmes de coopération mutuelle dans différents domaines. Nous avons décidé de développer nos relations bilatérales et d'encourager la démocratie. Nous sommes heureux qu'il y ait déjà des liens entre les instituts de recherche. Des négociations avec la Commission de l'Est de la République fédérale d'Allemagne auront également lieu aujourd'hui, ce qui stimulera le développement de l'économie arménienne. Nous soutiendrons le processus afin que le potentiel économique de l'Allemagne vienne en Arménie. L'année dernière, notre chiffre d'affaires commercial a augmenté de 40%. Je pense qu'il y a beaucoup de choses à faire et qu'il est possible de faire tout cela. Il est très important que le Premier ministre développe et enregistre rapidement des succès afin de surmonter le déclin économique du passé.

Nous avons également évoqué des questions épineuses concernant le conflit du Haut-Karabakh. Comme vous le savez, il y a eu des premières rencontres entre les parties et, bien entendu, il est nécessaire que les deux parties fassent preuve de bonne volonté. Nous pensons que le processus de paix doit être maintenu pour que les opportunités soient utilisées.

Je suis très heureux qu'après les élections législatives, nous ayons eu l'occasion de nous revoir et d'échanger des idées. J'espère que cela aura un impact positif sur les relations arméno-allemandes. Encore une fois, soyez le bienvenu».

Le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan:
« Merci, chère Madame la Chancelière.
Chers représentants des médias,

Mesdames et Messieurs,


Tout d’abord, je voudrais remercier la Chancelière allemande Angela Merkel de m'avoir invitée à une visite officielle. L’Allemagne est un partenaire international important de l’Arménie, le premier partenaire commercial et économique de l’Union européenne pour la République d’Arménie et le deuxième au monde. Et, bien entendu, ce fait a déjà été constaté par la signification particulière des relations entre l'Arménie et l'Allemagne.

Bien sûr, nous pouvons maintenant affirmer que nos relations se développent de manière dynamique, surtout si l'on tient compte du fait qu'il y a quelques mois à peine, Mme Chancelière était en Arménie en visite officielle et que ma visite de réponse a eu lieu.

Je suis heureux de constater qu'au cours de cette période d'importants développements ont été enregistrés en Arménie, ce qui a une nouvelle fois démontré que la démocratie et le système démocratique sont des faits irréversibles pour l'Arménie. Nous sommes également heureux que l'Allemagne et l'Union européenne soient disposées à soutenir la République d'Arménie dans le processus de réformes démocratiques. Et il est important de souligner que nos partenaires de l'Union européenne, et en particulier de l'Allemagne, ne soulèvent pas la question du choix géopolitique dans le cadre de ce programme de réformes, ce qui signifie que notre programme de réformes peut réellement être pleinement mis en œuvre avec le soutien de l'Union européenne, et en particulier de l'Allemagne.

Bien entendu, nous avons discuté d’un large éventail de questions liées aux relations bilatérales. Parmi eux, le thème de la coopération économique revêt une importance particulière et nous avons constaté qu’aujourd’hui, plusieurs projets d’investissement impliquant la capitale allemande sont en cours de réalisation en République d’Arménie et nous espérons qu'avec l'amélioration du climat des investissements, les investissements allemands vont inévitablement augmenter en Arménie

En fait, nous avons également parlé de la situation régionale à l’ordre du jour de la communauté internationale. Et je suis heureux de noter que nous avons une compréhension mutuelle sur ces questions. Bien sûr, la stabilité et la paix dans notre région sont extrêmement importantes, mais il est également important de noter que cette paix et cette stabilité doivent être le résultat des efforts multilatéraux.

Nous avons également parlé de la situation actuelle dans le règlement du conflit du Haut-Karabakh et dans ce contexte, nous avons également réaffirmé que le processus devait être bilatéral et ne pouvait se dérouler dans la logique de l’unilatéralisme. En fait, nous pouvons constater qu’à ce stade, je suis satisfait du résultat de nos discussions, des résultats des négociations et il n’y a pas d’obstacle au développement futur des relations entre l’Arménie et l’Allemagne et il semble qu'il existe un intérêt mutuel à donner un nouvel élan à ces relations et à donner une nouvelle force »․

Question: J'adresse ma question à Mme la Chancelière, dans l'attente de votre réponse aussi, Monsieur le Premier ministre. La question concerne le règlement du conflit du Karabakh. Ces derniers mois, les dirigeants arméniens et azerbaïdjanais ont eu trois rencontres. Madame la Chancelière, que pensez-vous, comment ces rencontre vont-elles agir sur le processus de paix. Quelles opportunités voyez-vous? Merci.

La Chancelière allemande Angela Merkel: « Je pense que c'est bien si les gens se parlent, mais les deux côtés doivent être prêts, certaines actions doivent être suivies des mots. Et je pense que le Premier ministre a pris des mesures courageuses, mais il faut que l'autre partie soit disposée à prendre de telles mesures. Je pense que M. le Premier ministre devrait continuer, mais enfin, les deux côtés devraient être d’accord».
Le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan: « Je veux clarifier quelles sont les mesures courageuses prises et aussi le constater car c’est vraiment une caractéristique très importante donnée à la situation de négociation actuelle. Comme vous le savez, j'ai fait une déclaration au Parlement arménien il y a plusieurs mois, que je considère comme très importante: Toute variante du règlement de la question du Karabakh devrait être acceptable pour le peuple arménien, pour le peuple du Karabakh et pour le peuple de l'Azerbaïdjan. J'espérais que la même déclaration serait faite par le côté azerbaïdjanais. Malheureusement, aucun fonctionnaire de la partie azerbaïdjanaise ne dit pas que toute solution possible à la question du Karabakh devrait être acceptable pour le peuple arménien et le peuple du Karabakh. Je pense que l'histoire de cette déclaration montre clairement la situation dans le processus de négociation et tant que l'Azerbaïdjan ne fait pas de déclarations adéquates, nous ne pouvons pas avoir de grands espoirs d'aller de l'avant dans cette direction. Certes, la République d'Arménie est vouée à la logique de la résolution du problème exclusivement dans le processus de négociation et je tiens à souligner qu'au cours de nos discussions, j'ai clairement indiqué que, en tant que Premier ministre de la République d'Arménie, je peux négocier au nom de la République d'Arménie, mais je ne peux pas négocier au nom du Haut-Karabakh pour la simple raison que la population du Haut-Karabakh n'a pas participé à nos élections et n'a pas voté pour moi. Ils ont leur président, leur parlement, leur gouvernement et au nom du peuple du Karabakh, devraient parler les représentants élus par le peuple du Karabakh».

Question: Monsieur le Premier ministre, comment pensez-vous, l’UE peut-elle jouer un rôle de médiateur dans le règlement du problème du Karabakh?

Nikol Pashinyan: « Comme vous le savez, il existe un format convenu internationalement pour le règlement du conflit du Karabakh - la Coprésidence du groupe de l'OSCE et les pays coprésidents - la France, les États-Unis et la Russie. En fait, ce sont les coprésidents du groupe de Minsk, mais la portée du groupe est beaucoup plus large, ce qui nous permet d’affirmer que ce format représente en réalité la représentation de la communauté internationale dans le processus de négociation. Je pense que le format de coprésidence du groupe de Minsk de l'OSCE au cours de ces années a été assez réussi en termes de logique pour promouvoir une stabilité relative dans la région. Et en ce qui concerne le règlement, je pense que les pays coprésidents et la communauté internationale ont clairement constaté que le problème de la résolution est la question des trois parties impliquées dans le conflit et la communauté internationale ne peut pas résoudre le conflit à la place des trois côtés du conflit, mais seulement créer une plate-forme de dialogue et de négociations. Je pense que la coprésidente du groupe de Minsk de l'OSCE a réussi à créer cette plate-forme».

Question: Madame la Chancelière, compte tenu des récents développements en Arménie et de la lutte anti-corruption annoncée, ainsi que de la résolution de l'UE, «plus pour plus», Berlin va-t-il déployer de nouveaux efforts pour augmenter l'aide de l'UE à l'Arménie et faciliter la libéralisation des visas?

Angela Merkel: «Oui c'est ça. Nous soutenons déjà. L'Union européenne a clairement exprimé son soutien par l'intermédiaire de M. Johannes Hahn et nous ne voulons pas nous ingérer dans la politique étrangère du ministère des Affaires étrangères. L'Arménie, en tant qu'État indépendant, décide elle-même avec quel pays travailler dans les relations extérieures. Et nous avons déjà un accord grâce auquel nous pouvons développer nos relations».

Nikol Pashinyan: « Je pense que la dernière visite du Commissaire européen pour la Politique régionale et de l'intégration européenne, Johannes Hahn, a donné une réponse concrète à cette question. Les représentants de l'UE ont déjà annoncé qu'ils vont augmenter le volume de l'aide fournie à l'Arménie et, à cet égard, il est évident qu'il existe une très bonne atmosphère de partenariat dans les relations entre l'Arménie et l'Union européenne et je ne pense pas qu'il y aura des obstacles à cet égard. En fait, des développements démocratiques considérable sont en cours en Arménie et il ne fait aucun doute que ces développements vont se poursuivre. Comme je l'ai dit, indépendamment de la présence ou de l'absence d'assistance extérieure, la démocratie, qui a également été enregistrée lors des dernières élections, est le choix de notre peuple, de son système de valeurs. Il est très important que, dans ce sens, nous ne soyons confrontés à aucun choix géopolitique dans le contexte de la démocratie, ce qui signifie que nos développements, notre programme de réformes, se dérouleront dans un environnement plus favorable et plus prospère. À cet égard, nous entretenons des relations très ouvertes avec nos partenaires de l'Union économique eurasienne et avec nos partenaires de l'UE. Donc, je pense que la balle, comme on dit, est dans le champs du gouvernement de l'Arménie et nous devons être en mesure de mettre en œuvre efficacement notre programme de réformes, persuadés que nos partenaires de l'Union européenne et de l'Union économique eurasienne nous apporteront leur soutien.

J'ai oublié de parler de la libéralisation des visas. Nous avons également discuté de ce sujet et, dans ce sens, il est très important que la République d'Arménie soit un pays plus attrayant pour ses propres citoyens. Je suis heureux de noter qu'en 2018, le nombre de citoyens revenant en Arménie pour la première fois depuis longtemps est plus élevé. Nous devons mener des réformes institutionnelles dans notre pays pour que la République d'Arménie ne soit pas considérée comme un pays fournissant des réfugiés. Les développements de cette année montrent que nous progressons dans cette direction. Et, bien sûr, en ce qui concerne nos discussions, négociations et relations, j'espère créer des conditions plus favorables pour réussir la libéralisation des visas avec l'UE et, finalement, le moment est venu de réfléchir au lancement de négociations sur ce sujet».

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La visite officielle du Premier ministre de la République d'Arménie en République fédérale d'Allemagne se poursuit. Après des rencontres avec la Chancelière allemande et le Président du Bundestag, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a été accueilli par le Président de la République fédérale d'Allemagne Frank-Walter Steinmeier au château de Bellevue.

Frank-Walter Steinmeier a souligné l'importance de la visite officielle du Premier ministre arménien en Allemagne, qui constitue une bonne occasion de discuter des perspectives d'approfondissement de la coopération bilatérale et multilatérale entre l'Arménie et l'Allemagne. Le Président Steinmeier a noté qu’il existe un dialogue politique de haut niveau entre les deux pays qui devraient être encore renforcés.

En remerciant pour l’accueil chaleureux, le Premier ministre Nikol Pashinyan a noté que l'Allemagne est un partenaire important pour l'Arménie et que le gouvernement de la République d'Arménie est prêt à poursuivre le dialogue actif entre les États.

Les interlocuteurs ont discuté de questions liées à l'élargissement du partenariat arméno-allemand, aux relations Arménie-UE, ainsi qu’à l'Accord de partenariat global et renforcé.

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Le 1er février, le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan, a rencontré des représentants du Comité oriental de l'économie allemande et des grandes entreprises allemandes, dans le cadre de sa visite officielle en Allemagne.

Michael Harms, directeur du Comité oriental de l'économie allemande, a salué le Premier ministre de la République d'Arménie au nom du Comité et a déclaré: «Nous vous félicitons pour votre victoire convaincante et pour votre mandat que le peuple arménien vous a confiées lors des élections parlementaires. Nous saluons votre programme de réforme.

Notre programme concernant l'Arménie est très ambitieux. En mars, nous arriverons en Arménie avec une grande délégation économique. Le mémorandum, qui sera signé aujourd'hui, concerne l’une des priorités de l’Arménie - le domaine des technologies de l’information.

L'Arménie est également un exemple intéressant au sens économique - en tant que pays qui s'intègre simultanément à l'Union européenne et à l'Union économique eurasienne. Cela augmente son attractivité d'investissement».

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a souligné l'importance de la rencontre avec des représentants de la communauté économique allemande et a présenté l’ordre du jour économique de l'Arménie:« Une partie importante de notre ordre du jour concerne l’économie car les changements politiques ont créé des opportunités de changement économique. Nous voulons apporter de sérieux changements à la structure de l'économie arménienne. Nous prévoyons d'élever nos normes dans l'industrie minière et de faire des hautes technologies une locomotive de la structure économique », a dit le Premier ministre arménien.

Nikol Pashinyan a présenté les domaines d'attractivité de l'investissement en Arménie: technologies de l'information, tourisme, énergies alternatives, construction de réservoirs, transformation des aliments, industrie textile et légère, industrie vinicole, etc. Nikol Pashinyan a souligné qu’il n’existe pas en Arménie aujourd’hui un obstacle à l’investissement et qu’il n’existe aucun exemple de redistribution de la propriété: Après ces changements politiques, ce sont les réalisations économiques les plus importantes. «Le droit de propriété en Arménie est garanti et protégé. Notre message est le suivant: Vous êtes exempté de tous les engagements possibles de corruption. Nous avons la même attitude envers tous les investisseurs et nous disons: «Venez en Arménie, faites des investissements, enrichissez-vous et enrichissez », a noté le Premier ministre.

Les questions liées à divers projets d'investissement, y compris les secteurs des technologies de l'information, de l'agriculture, de la gestion des déchets, de l'élimination des déchets et du transport ont été discutées.

Des représentants de grandes entreprises allemandes ont indiqué qu'ils s'étaient rendus récemment en Arménie et qu’ils peuvent affirmer que les changements démocratiques dans notre pays ont créé une atmosphère positive autour de l'Arménie: l'attractivité des investissements de la République d'Arménie s'est accrue, l'intérêt des investisseurs étrangers a grandi pour faire de l'activité économique dans le pays.

À la suite de l'échange de vues sur les possibilités de coopération, un accord a été conclu, selon lequel des discussions de travail seront organisées et des orientations et des programmes concrets seront précisés avant la visite de la délégation économique allemande en avril, autour desquels il y aura déjà une discussion substantielle en Arménie.

À la fin de la rencontre, un mémorandum a été signé sur la coopération entre les associations d'entreprises arméniennes et allemandes dans le domaine des technologies de l'information. Il a été signé par le président de l'Union des entreprises des technologies de pointe, Alexandr Esayan, et par le directeur du Comité oriental de l'économie allemande, Michael Harms. Le mémorandum envisage d’approfondir la coopération dans le domaine informatique, de renforcer les liens entre les entreprises du secteur et de mettre en œuvre des projets communs. Selon le document, les parties coopéreront dans le cadre du Congrès mondial sur les technologies de l'information à Erevan.

La visite officielle de deux jours du Premier ministre arménien en République fédérale d'Allemagne est terminée.

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