Le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré des membres de familles de militaires et de civils arméniens portés disparus ou capturés pendant la guerre d'Artsakh.

S'adressant aux personnes présentes, le Premier ministre a déclaré: «Chers compatriotes, je voudrais tout d'abord m'excuser auprès de vous tous pour le fait que jusqu'à présent les organes d'État n'ont pas été en mesure de répondre à vos questions. Conscients qu'il y a des raisons objectives et subjectives à cela, nous avons tenu aujourd'hui une consultation au sein du gouvernement, et mon principal message concernant la situation actuelle est le suivant: en regardant de côté, on peut avoir l'impression qu'il y a une soi-disant ligne de partage entre nous, d'un côté dont vous êtes, et de l'autre - le gouvernement.

C'est tout d'abord notre faute, mais je veux que vous soyez sûr que nous gardons à l'esprit vos sentiments. Nous n'avons pas pu tenir une telle réunion tant que la guerre a continué, ce qui est encore de notre faute et je m'excuse encore une fois. La consultation d’aujourd’hui portait sur une chose: chacun de vous doit sentir chaque jour que le gouvernement est à vos côtés, vous, les membres de votre famille, alors que nous partageons tous votre chagrin. Soyons tous d'accord pour dire que nous renoncerons à cette pratique malgré le fait que le gouvernement en est responsable. Encore une fois, je tiens à m'excuser car il n'y a aucune différence entre les membres de ma famille et les vôtres.

Nous devons parler les uns avec les autres dans ce régime, sachant que le gouvernement ne veut rien cacher: nous voulons faire de notre mieux pour vous, car nous avons un problème commun, une douleur commune. En d'autres termes, où que nous soyons actuellement, nous devons parler ouvertement et honnêtement de tout. »

Nikol Pashinyan a indiqué qu'il communiquerait avec tout le monde lors de ces réunions, qui seront continues. «J'ai formulé le problème de la manière suivante: j'ai dit que ces personnes ne devraient pas venir à nous tous les jours, mais que nous devrions aller à eux tous les jours. L'impression est qu'il y a des barricades entre le gouvernement et les citoyens. Ce n'est pas le cours naturel des affaires publiques. Nous devons littéralement vivre cette période ensemble, c'est une période très difficile, mais nous devons continuer à vivre avec l'hypothèse que, oui, c'est un problème commun; il affecte toutes les familles arméniennes. Nous percevons cela comme notre douleur commune. J'espère qu'au moins un grand nombre de personnes - nos frères - seront de retour et nous nous en réjouirons », a déclaré le Premier ministre.

Le chef du gouvernement a écouté les personnes présentes, apporté des éclaircissements et répondu à leurs questions. Nikol Pashinyan a suggéré que des représentants des familles de personnes disparues participent aux travaux du groupe de travail interdépartemental afin d'assurer une communication et un retour d'information continus sur les travaux en cours.