Communiqués de presse

Rencontre entre le Premier ministre Pashinyan et le Président Khatchatourian

10.02.2023


Le Premier ministre Nikol Pashinyan a eu un entretien avec le Président de la République Vahagn Khatchatourian.

Dans son discours, le Président a déclaré: "Monsieur le Premier ministre, je vous remercie pour notre rencontre régulière. Nous avons résolu les problèmes après la réunion précédente, mais en ces temps difficiles, nous devrions être prêts à faire face à des surprises, malheureusement. Ainsi, il est très important que le gouvernement continue à mettre en œuvre les programmes prévus.

Je tiens à dire que suivre le travail du Gouvernement, je le considère très important. C'est-à-dire que le Gouvernement assure la continuité de son Plan d'Action 2021-2026. Je veux attirer l'attention sur un fait important. Vous ne cessez de parler des changements institutionnels et des institutions de l'État. Peut-être que la plus grande omission de notre État au cours de ces 30 années a été de ne pas pouvoir ou vouloir le faire pour diverses raisons, au contraire, même dans des cas individuels, il valait mieux s'abstenir de ces réformes, qui visaient à l'accomplissement des institutions de l'État.

Les travaux réalisés depuis 2018, qui visent à la formation de nouvelles institutions étatiques, avancent dans de nombreux cas avec difficulté, car il est difficile de changer ces mauvaises traditions ancrées dans le passé. Lors de notre précédente rencontre, nous avons parlé de la constitutionnalité, du système judiciaire, je pense que vous avez une meilleure compréhension et évaluation de la situation et vous et le gouvernement y êtes les plus intéressés. Je suis sûr que nous réussirons ici.

Une autre observation. Je tiens à vous remercier personnellement, ainsi que le gouvernement, pour votre approche du tremblement de terre. Je veux exprimer nos condoléances et notre volonté d'aider notre pays voisin la Turquie, aussi pour l'attitude envers la Syrie amicale. D'ailleurs, il a été apprécié dans les deux pays, il méritait une appréciation particulière en Syrie. Je pense que nous ne pouvions pas faire autrement, parce que les blessures du tremblement de terre de Spitak sont encore fraîches dans nos mémoires, de plus, il y a eu une tragédie dans un pays voisin, nous ne pouvions pas faire autrement. Je tiens à vous remercier tout particulièrement pour ces décisions."

Pour sa part, le Premier ministre Pashinyan a noté: "Merci, honorable Monsieur le Président, je suis heureux de vous voir, et merci pour la réception. Bien sûr, nous nous sommes entretenus à de nombreuses reprises de diverses questions et notre approche continue d'être que notre réponse aux défis auxquels nous sommes confrontés en général devrait être non seulement symétrique mais aussi asymétrique. En disant asymétrique, je veux dire qu'en général, malheureusement, il y a aujourd'hui tellement de problèmes que nous pouvons constamment être poussés à résoudre les problèmes de ce moment, de cette minute, d'aujourd'hui, ce qui est également nécessaire.

Mais d'un autre côté, il est très important de faire avancer l'agenda de la planification stratégique à long terme et des réformes stratégiques, en commençant par le secteur de l'éducation et en continuant dans tous les secteurs sans exception. Notre objectif principal est que l'État, le système étatique continue à fonctionner efficacement, indépendamment des individus. Dans tous les cas, l'importance et le rôle d'un individu est très grand, mais néanmoins, ce système doit constamment encourager, motiver, et dans une certaine mesure forcer cet individu, un fonctionnaire, à s'engager dans un travail constructif.

À cet égard, je tiens à vous remercier tout particulièrement de soutenir les activités du gouvernement, car l'agenda de ces réformes, en fait, ne peut être mis en œuvre sans le soutien du Président de la République. Nous voyons ce soutien, nous le sentons, et il est très important.

Vous avez mentionné le tremblement de terre catastrophique en Turquie et en Syrie. Merci pour votre attitude vis-à-vis de ces décisions, parce que oui, c'était vraiment un très grand désastre et être indifférent à tout cela ne pouvait et ne peut en aucun cas être compris. Surtout dans le contexte que j'ai également mentionné dans mon discours du Nouvel An, à savoir que si nous voulons assurer la permanence de notre État, nous devons travailler à changer la qualité de nos relations dans de nombreuses directions, mais tout d'abord dans notre région, car indépendamment de tout, nous sommes ici, et les pays qui nous entourent, nos pays voisins sont également ici.

Tout d'abord, nous devrions nous efforcer de changer la qualité de ces relations, en comprenant bien sûr que nous ne sommes pas assez naïfs pour penser que cela ne dépend que de nous. Bien sûr, cela ne dépend pas que de nous et nous n'oublions aucune circonstance.

La question est de savoir dans quelle direction nous voulons faire des efforts. Il est très important que nous discutions souvent de toutes ces questions. Je pense que beaucoup de gens savent que nous nous rencontrons non seulement dans des formats officiels, mais aussi de manière informelle. Il y a de la compréhension, de l'harmonie et le soutien du Président de la République, ce qui est vraiment très important, merci pour cela."

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