Discours et messages

Discours du Premier ministre Nikol Pashinyan à l'occasion de la Journée de la Constitution de la République d’Armenie

05.07.2023

Cher peuple, chers compatriotes,

Le 5 juillet, nous célébrons la Journée de la Constitution, qui occupe une place essentielle dans le calendrier de notre État.

Le 21 septembre exprime notre volonté et notre détermination à avoir un État indépendant et, en fait, c'est l'anniversaire de notre État, et le 5 juillet concerne ce que notre État est ou devrait être.

La Constitution est une vision générale et stratégique de l'État, du fonctionnement des mécanismes essentiels de l'État, des droits et des devoirs de l'individu et du citoyen.

La Constitution concerne les relations entre toutes les personnes, les organisations, les structures de l'État et les activités de tout individu, groupe, organisation et structure dans le pays ne peuvent pas contredire la Constitution. D'où le mot sahmana/drutyun (frontières/situation)- Constitution. Il indique la frontière de l'activité autorisée de l'État et de l'individu.

Selon la Constitution actuelle de la République d'Arménie, les institutions de l'État ont le droit de faire ce qui leur est permis par la Constitution et les lois, une personne a le droit de faire ce qui n'est pas en contradiction avec la Constitution et les lois, c'est-à-dire ce qui n'est pas interdit. Dans notre pays, le système juridique est basé sur ce principe, et permettez-moi de dire qu'aujourd'hui, notre réalité est basée sur ce principe. Cette réalité n'est certainement pas idéale. Mais aujourd'hui, tous les droits politiques et économiques sont accessibles à tous, comme il sied à un pays démocratique. C'est un résultat que l'on ne voit plus parce qu'il est devenu banal, et le fait qu'il est devenu banal est peut-être le plus grand résultat.

Nos plus grands défis pour assurer la réalité constitutionnelle restent la sécurité extérieure (paix et/ou extérieures situation/frontières (sahmana/drutyun) et un système judiciaire incontestablement crédible. Crédible pour tous, tant pour le gouvernement que pour l'opposition et le public.

Nous avons réalisé des progrès significatifs dans le système judiciaire, qui s'expriment ainsi. Aujourd'hui, aucune personne innocente ne peut être condamnée, arrêtée ou détenue inutilement. Aujourd'hui, personne ne peut se considérer au-dessus de la loi. Tous les êtres humains sont véritablement égaux devant la loi.

C'est aussi vrai que le système judiciaire ne répond pas toujours aux cas de délits avec la rapidité et l'efficacité voulues. De nombreux procès d'importance publique et nationale, parfois pour des raisons objectives, parfois pour des raisons subjectives, se prolongent pendant des années, provoquant la perplexité justifiée de l'opinion publique. Nous sommes également témoins d'événements déroutants dans le domaine des relations juridiques civiles et administratives.

Mais notre détermination à réformer le système judiciaire n'a pas faibli. Les réformes se poursuivent lentement mais sûrement, car c'est la seule façon d'obtenir des résultats.

Nos problèmes dans le domaine de la sécurité extérieure sont connus de vous tous, et nous avons ici de sérieux défis à relever. En même temps, je suis convaincu que le programme de paix adopté par le gouvernement n'a pas d'alternative, parce que la paix est le facteur le plus fiable de notre souveraineté et de notre sécurité.

La réalisation de l'agenda de paix n'est pas garantie pour la simple raison qu'elle ne dépend pas de nous seuls, mais que nous devons faire tous les efforts légitimes pour parvenir à la paix, est également évident et sans équivoque. En ce sens, la création de mécanismes appropriés pour traiter les droits et la sécurité des Arméniens du Haut-Karabakh et la reconnaissance de l'intégrité territoriale de la République d'Arménie, qui couvre 29 800 kilomètres carrés, sont essentielles.

Selon la Constitution de notre pays, l'Arménie est un État social. Je considère qu'il est important de souligner que d'énormes changements ont eu lieu dans la sphère sociale en République d'Arménie. Depuis 2018, la pension minimale a plus que doublé, la pension moyenne a augmenté de 22 % et la pension de base a augmenté de 50 %. Depuis 2018, 170 000 emplois ont été créés en Arménie, le fonds salarial a plus que doublé, le salaire mensuel moyen a augmenté d'environ 57 pour cent, le salaire minimum a augmenté de plus de 36 pour cent et le volume des services de santé fournis aux citoyens par ordre de l'État a doublé.

L'objectif principal de nos politiques dans le domaine social et dans d'autres domaines est le bien-être et le bonheur de l'homme, que nous devons garder comme ligne de conduite, même dans les moments les plus difficiles.

Cher peuple,

Lisez la Constitution de la République d'Arménie. C'est un document court mais important, dont la lecture est utile à tous, car dans de nombreux cas, les citoyens rencontrent des difficultés parce qu'ils ne connaissent pas leurs droits.

Je nous félicite tous à l'occasion de la Journée de la Constitution.

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