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Dans une situation similaire, nous devons montrer clairement que notre première réaction sera la consolidation : Nikol Pashinyan

27.05.2021 - 27.05.2021

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Le Premier ministre par intérim, Nikol Pashinyan, accompagné du gouverneur de la région de Gegharkunik, Gnel Sanosyan, a visité aujourd'hui le village de Kout. Le général de division Araik Harutyunyan, commandant du 2ème corps d'armée, a rendu compte à Nikol Pashinyan de la situation à la frontière et des activités des forces armées de la République d'Arménie.

Le Premier ministre par intérim a rencontré les villageois de Kout et leur a parlé de plusieurs points importants concernant ce qu'il faut faire dans la situation actuelle:

"Tout d'abord, et c'est le plus important, nous devons nous consolider dans cette situation. Pourquoi ? Parce que chaque fois que l'Azerbaïdjan voit qu'il a une chance de nous opposer les uns aux autres, ce pays devient plus enthousiaste et plus actif. Nous devons montrer clairement que, malgré les désaccords internes, notre première réaction sera la consolidation. C'est très important. Je tiens à souligner que nous n'avons pas accordé à cette question l'attention qu'elle mérite au cours de cette période. Et ici, nous, les familles de toutes nos victimes, les familles de tous nos compatriotes detenus, tous les habitants de nos villages frontaliers, du centre d'Erevan aux villageois, nous sommes tous une famille, un foyer, et cette logique doit nous guider. À cet égard, il ne devrait y avoir aucun doute.

Deuxièmement, la sobriété. Il est évident que la situation est très nerveuse et émotionnelle, mais nous ne devons pas perdre la sobriété. Et nous ne devons pas non plus perdre notre équilibre, car si nous perdons notre sobriété et notre équilibre, cela nous empêchera d'évaluer correctement la situation, de nous orienter correctement, de prendre les bonnes décisions.

La prochaine tâche importante est de pouvoir distinguer la vérité de la contre-vérité dans le domaine de l'information, afin de ne pas devenir la victime d'une guerre de l'information.

Je voudrais vous dire encore une fois, je parle de cela dans cette communauté, je vous le dis en regardant tous dans les yeux, que personne ne doit penser que le gouvernement actuel est impliqué dans des affaires louches, sombres, dans une sorte de conspiration. Il ne peut en être autrement. Je vous le dis en regardant dans vos yeux, c'est hors de question.

Ensuite, il ne faut pas perdre la volonté. En vivant dans ce village, en vivant dans ces communautés, vous êtes déjà des héros. Nous ne devons pas perdre notre volonté, nous devons défendre notre État, notre souveraineté, notre indépendance et notre citoyenneté. C'est très important, c'est une chose très importante. Et dans cette situation, bien sûr, nous sommes submergés par l'amour émotionnel pour la mère patrie, mais nous ne devons pas prendre des mesures émotionnelles. Nous devons analyser clairement ce qui se passe, nous devons comprendre ce qui se passe et nous devons résoudre ces problèmes étape par étape.

Qu'est-ce qui se passe maintenant ? Il y a beaucoup de questions à ce sujet. Ils veulent nous enlever notre souveraineté, ils veulent nous enlever notre État, ils veulent nous enlever notre Patrie.

Pourquoi la question du Karabagh n'est-elle pas encore réglée ? Revenons au 27 septembre 2020, car tout compromis auquel l'Arménie a consenti, l'Azerbaïdjan a immédiatement commencé à le désapprouver. C'est-à-dire qu'il a été dit : Bon, pour le bien de la paix, faisons telle et telle concession. Lorsque l'Arménie était prête à faire ces concessions, l'instant d'après, l'Azerbaïdjan a arrêté le processus, le jugeant inacceptable et essayant d'obtenir davantage de concessions.

Maintenant, à propos de la situation actuelle. La situation actuelle est claire : l'Azerbaïdjan a violé la frontière d'État de la République d'Arménie. Ici, il ne peut y avoir d'autres vues ou opinions. Et ici, nous ne pouvons pas parler de concessions. Parce que vous comprenez que si nous abandonnons notre frontière, cela va, au contraire, les encourager encore plus. Nous disons clairement : conformément au droit international, il s'agit de notre territoire souverain, les forces armées azerbaïdjanaises doivent quitter notre territoire sans équivoque. Et c'est là que la fermeté de la volonté doit se manifester.

Mais d'un autre côté, nous ne devons pas laisser la situation devenir incontrôlable. Et aujourd'hui, tout d'abord, nous devons faire avancer cet agenda par des moyens diplomatiques, afin de formuler une demande internationale précise. Aujourd'hui, les États-Unis reconnaissent que c'est notre territoire et que l'Azerbaïdjan doit le quitter, la France reconnaît que c'est notre territoire et que l'Azerbaïdjan doit le quitte, l'Inde et d'autres pays. Le Parlement européen a adopté une résolution qui affirme clairement ce fait. La Fédération de Russie reconnaît clairement qu'il s'agit de notre territoire. Et c'est là que nous devons obtenir leur retrait par nos pas cohérents, équilibrés, décisifs, et non nerveux.

Et ici, je le répète, ne croyez pas aux théories du complot. Ce que nous voulons, ce que nous pensons, nous vous le disons. Et nous devons être cohérents. Et l'incident d'aujourd'hui s'est déroulé comme suit : nous avons effectué des travaux de génie à la frontière, comme nous l'avons toujours fait, et après la réalisation des travaux de génie à la frontière - je ne connais pas les circonstances détaillées, nous devons découvrir plus en détail ce qui s'est passé, mais il est évident que 6 de nos soldats ont été capturés sur notre territoire et qu'ils ont dû être immédiatement renvoyés en République d'Arménie. C'est notre position claire et sans équivoque."

Ensuite, Nikol Pashinyan a tenu une réunion avec les chefs de plusieurs communautés de la région de Gegharkunik à la mairie de Vardenis.

 

 



 

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