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Visite de travail du Premier ministre Nikol Pashinyan a Almaty

02.02.2023 - 03.02.2023

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan et son épouse Anna Hakobyan sont arrivés à Almaty, capitale du Kazakhstan, pour une visite de travail.

Le Premier ministre participera à la séance ordinaire du Conseil intergouvernemental eurasiatique et au Forum international "Digital Almaty Awards".

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a participé à la séance dans un format restreint du Conseil intergouvernemental eurasiatique à Almaty, au Kazakhstan.

Les Premiers ministres des pays de l'Union économique eurasiatique ont discuté d'un certain nombre de questions d'actualité liées à l'intégration eurasiatique. Ils ont notamment évoqué le fonctionnement du marché intérieur de l'UEEA, le financement des coopératives industrielles, le développement du complexe agro-industriel et la coopération dans le secteur énergétique.

La mise en œuvre de l'agenda numérique, notamment l'amélioration du système d'information intégré de l'Union, a été soulignée.

La séance en format élargi du Conseil intergouvernemental aura lieu le 3 février.

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En marge de la séance du Conseil intergouvernemental eurasiatique qui s'est tenue à Almaty, le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré le Premier ministre de la Fédération de Russie, Mikhail Mishustin.

Dans son discours, le Premier ministre russe a déclaré:

"Cher Nikol Vova, chers collègues, c'est un plaisir de vous rencontrer à nouveau.

Tout d'abord, je voudrais vous transmettre les meilleurs vœux du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Vladimirovitch Poutine. Vous vous êtes récemment entretenu avec lui au téléphone et avez abordé les questions les plus importantes de notre agenda bilatéral.

Pour ma part, je voudrais transmettre mes salutations au Président de l'Arménie, l'Honorable Vahagn Garnikovich Khachatourian.

Nous apprécions sincèrement les relations d'alliance et de partenariat avec l'Arménie. Nos pays sont liés par de bonnes relations fraternelles, fondées sur l'amitié historique des peuples russe et arménien.

Au niveau gouvernemental, un travail très actif est réalisé en vue de renforcer la coopération commerciale et économique. Et, malgré la situation extérieure difficile, notre coopération se développe avec succès.

La Russie est le premier partenaire commercial extérieur de l'Arménie et le principal investisseur dans l'économie. Permettez-moi de donner des exemples. En janvier-novembre de l'année dernière, le commerce mutuel a augmenté de 77% par rapport à 2021. Il a dépassé 4,1 milliards USD, ce qui pour aujourd'hui est un indicateur record dans nos échanges mutuels.

Le volume des investissements russes est d'environ 2 milliards USD. Plus de 40 grandes entreprises russes opèrent sur le marché arménien et comptent parmi les plus gros contribuables du pays.

Nous proposons de lancer plus activement de nouveaux projets communs. Cher Nikol Vova, nous avons discuté en détail de la coopération industrielle avec vous il y a quelque temps. Et les secteurs qui peuvent traditionnellement présenter un intérêt, sont le nucléaire pacifique, l'énergie, l'exploitation minière, le transport, la logistique et la technologie numérique.

Les questions pratiques sont résolues au niveau de la commission intergouvernementale. De notre côté, elle est dirigée par Alexeï Overchuk.

Le programme de coopération économique pour la période jusqu'en 2025 est en vigueur. Notre coopération se développe également par le biais du centre d'exportation russe. En 2022, nous avons organisé 24 missions d'affaires en Arménie avec la participation de dizaines de régions de Russie.

Les hommes d'affaires Arméniens ont maintenant d'excellentes opportunités de travailler sur notre marché en raison du retrait des pays inamicaux de celui-ci, je ne parle pas seulement des grandes entreprises, mais aussi des petites et moyennes entreprises, ce qui contribuera à la croissance des emplois.

Et, bien sûr, nous attachons traditionnellement une importance particulière à notre éducation. Environ 5 000 étudiants Arméniens étudient dans les universités russes. Le gouvernement de la Fédération de Russie a alloué un quota de 250 bourses pour l'année universitaire à venir.

Cher Nikol Vova, nous ne cessons de soutenir le déblocage des communications économiques et de transport en Transcaucasie. Nous considérons qu'il est important de garantir la mise en œuvre des accords conclus par les dirigeants de la Russie, de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan. La création de nouvelles liaisons d'infrastructure de transport est dans l'intérêt de tous les États de la région.

Et je suis prêt à discuter avec vous, cher Nikol Vova, de toutes les questions d'actualité de notre agenda bilatéral."

Pour sa part, le Premier ministre Pashinyan a indiqué:

"Merci, cher Mikhail Vladimirovitch, chers collègues, je suis heureux de vous voir tous. Vous avez souligné qu'il y a une nouvelle dynamique dans nos relations commerciales et économiques et dans le commerce mutuel, c'est vrai, nous avons enregistré une bonne et grande croissance.

J'en ai déjà parlé à plusieurs reprises, il y a des raisons objectives, mais je veux souligner qu'il y a le rôle personnel de Vladimir Vladimirovitch Poutine, votre rôle personnel et le rôle du vice-premier ministre russe, Alexeï Overchuk dans cette dynamique.

Vous savez que nous sommes, malheureusement souvent confrontés à des problèmes logistiques et nous vous sommes très reconnaissants de toujours répondre très rapidement et de prendre des décisions qui contribuent à la résolution rapide de ces problèmes.

Dans le domaine de l'économie, tout va bien chez nous, la Fédération de Russie est le partenaire principal de l'Arménie dans le domaine de la sécurité et, malheureusement, la situation n'est pas si bonne chez nous dans le domaine de la sécurité. Vous savez que le corridor de Latchine est bloqué depuis plus d'un mois et que, selon la déclaration trilatérale du président de la Fédération de Russie, du président de l'Azerbaïdjan et du Premier ministre arménien, il devrait être sous le contrôle des forces de maintien de la paix russes. Mais il s'avère que le corridor de Latchine n'est pas sous le contrôle des forces de maintien de la paix russes, ce qui crée des problèmes concrets.

Nous pouvons maintenant dire qu'une crise humanitaire s'aggrave dans le Haut-Karabakh. C'est une question très importante et sensible dans nos relations bilatérales. Malheureusement, nous avons certains problèmes dans le domaine de la sécurité également dans le format multilatéral, dans l'OTSC, et nous espérons que nous parviendrons à résoudre tous ces problèmes. Nous travaillons, nous sommes intéressés, mais malheureusement, à vrai dire, nous ne voyons aucun progrès dans ces directions.

Lors du sommet de l'OTSC à Erevan, il nous semblait que nous étions parvenus à des accords concrets concernant l'ouverture des infrastructures économiques et de transport régionales. Vladimir Vladimirovitch était arrivé avec des propositions concrètes et nous nous sommes mis d'accord sur certains aspects de ces options convenues pour l'ouverture des infrastructures régionales, mais malheureusement, ces accords n'ont pas pu être mis en œuvre par la suite en raison de la position non constructive et contre-productive de la République d'Azerbaïdjan.

Mais vous savez que nous sommes non seulement prêts, mais aussi intéressés par l'ouverture des infrastructures de transport et économiques, car en fait la République d'Arménie est sous blocus azerbaïdjanais depuis 30 ans et nous sommes bien sûr très intéressés par l'ouverture de toutes les infrastructures de transport et économiques de la région.

Nous pensons que cela doit avoir lieu conformément à la législation de la République d'Arménie. Je veux parler du point 9 de la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020, que nous avons rendu plus concret dans la déclaration trilatérale du 11 janvier 2021. Nous avons dit à plusieurs reprises que dans la mise en œuvre du point 9 de la déclaration trilatérale, nous devons agir conformément à la législation des pays à travers les territoires desquels passent ces infrastructures.

Bien sûr, l'agenda de nos relations est très large et je suis sûr qu'aujourd'hui nous allons parler de tous les sujets."

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a participé à la séance plénière du Forum numérique "Partenariat numérique dans la nouvelle réalité" à Almaty avec les chefs de gouvernement des États membres de l'Union économique eurasiatique, ainsi que le Premier ministre de l'Ouzbékistan, qui est un État observateur de l'UEEA.
Une cérémonie de prises de photos conjointe avec les Premiers ministres des pays de l'UEEA a d'abord eu lieu, suivie d'une brève visite des stands d'exposition consacrés au secteur des hautes technologies. L'Arménie est également représentée à l'exposition par un pavillon distinct.

Lors de l'ouverture du Forum, le Premier ministre Pashinyan a prononcé un discours dans lequel il a déclaré :

"Chers collègues,
Chers participants du Forum

Tout d'abord, je tiens à remercier la partie kazakhe pour l'organisation de ce Forum, qui est devenu une plateforme efficace pour discuter des questions de numérisation et des perspectives de développement numérique.

Pour la République d'Arménie, le développement de l'économie numérique a été et reste l'une des priorités les plus importantes. En 2022, le chiffre d'affaires du secteur informatique de la République d'Arménie a augmenté de plus de 50 %, et la part du secteur des technologies de l'information et des communications dans le PIB de l'Arménie ne cesse de croître. Pour notre part, nous apportons un soutien étatique sectoriel aux entreprises informatiques. L'année dernière, plus de 1 000 startups ont bénéficié d'importants allégements fiscaux.

En même temps, la question de la formation d'un espace numérique commun sur le territoire de l'intégration eurasiatique reste importante pour nous. Dans ce contexte, je voudrais noter la pertinence et la forte demande pour les outils du système d'échange d'informations interétatique, la création et le développement de projets numériques ayant un effet d'intégration.

L'un des fondements de l'agenda numérique de l'Union devrait être l'utilisation généralisée du régime "Regulatory Sandbox". Grâce à l'utilisation de régimes juridiques spéciaux de "Regulatory Sandbox", les délais de mise en œuvre des projets de transformation numérique seront réduits, et la qualité des projets soumis augmentera, ce qui à son tour accélérera le lancement de projets numériques d'envergure pan-européenne.

Dans le même temps, il est important de noter que lors de la formation d'un espace numérique commun, il ne faut pas oublier de construire un système intégré de protection des données.

Chers collègues,

Après notre rencontre au Forum d'Almaty en 2021, notre gouvernement a adopté une stratégie quinquennale de numérisation pour l'Arménie, qui a déterminé les principales orientations pour la formation d'une économie numérique et le développement innovant du pays.

Je voudrais noter qu'avant l'adoption du document stratégique, nous avions déjà une grande expérience dans le développement des services numériques, mais la stratégie assurera la création d'un écosystème numérique consolidé dans le pays.

Les principaux objectifs que nous poursuivons sont les suivants :
1.Garantir une administration publique efficace et efficiente basée sur l'utilisation maximale des données issues des systèmes d'information et d'un big data.

2. Améliorer l'efficacité et moderniser le secteur privé de l'économie grâce au développement de plateformes et de services numériques.

3. Soutenir le développement des compétences et des capacités numériques pour le large spectre de la société.

Dans le même temps, ces trois orientations sont interconnectées et complémentaires.

Les événements de ces dernières années ont montré que les défis modernes peuvent instantanément changer le cours habituel de notre vie dans une direction indésirable, si nous ne prenons pas de mesures conjointes et opportunes. Il est évident qu'il n'existe pratiquement aucun pays capable de faire face seul aux défis mondiaux. La pandémie de coronavirus l'a clairement montré.

Nous avons tous été confrontés aux mêmes défis, et nous avons dû travailler ensemble pour surmonter les conséquences du lockdown et de la pandémie elle-même.

Nous avons commencé à utiliser plus largement et plus profondément les mécanismes numériques pour surmonter à la fois les conséquences de la pandémie et les éventuelles crises de même nature à l'avenir.

Dans ce contexte, je voudrais noter que la coopération internationale et régionale est l'un des outils essentiels pour atteindre les objectifs du développement numérique durable de l'Arménie.

Le gouvernement arménien coopère au niveau international, coopère activement avec le secteur privé et les organisations internationales pour trouver de nouvelles solutions numériques. L'une de ces solutions pour l'Union économique eurasiatique a été l'application mobile " Voyager sans Covid-19 " élaborée par le Fonds pour les initiatives numériques de la Banque eurasiatique de développement, qui a assuré le rétablissement de la libre circulation des citoyens entre nos pays.

Les 5 millions de tests uploadés dans l'application signifient 5 millions de voyages. C'est en effet un chiffre énorme. L'application est devenue réalité grâce au soutien actif des gouvernements de la Fédération de Russie et de la République d'Arménie, qui ont lancé un projet pilote devenu un projet à part entière impliquant neuf pays.

À mon avis, malgré l'affaiblissement de la pandémie et le rétablissement de la libre circulation, l'application " Voyager sans Covid-19 " crée une bonne base pour le développement de la médecine numérique transfrontalière, l'échange d'informations et la numérisation des " cartes médicales ", conformément aux exigences nationales et avec une protection totale des données personnelles.

Je propose de commencer à discuter de la perspective d'utiliser l'application comme un outil de "bouclier épidémiologique" et un mécanisme efficace de transmission d'informations d'importance médicale.

Chers participants au Forum,

Aujourd'hui, je voudrais attirer notre attention sur un autre outil numérique pertinent qui permet aux citoyens, aux entreprises et aux organismes d'État des pays de l'UEEA d'interagir lors de l'organisation des activités de travail dans nos pays. Je parle de la plateforme numérique " Travailler dans l'UEEA ", développée par le Fonds pour les initiatives numériques dans le cadre de la mise en œuvre de l'idée de Mikhail Vladimirovich Mishustin.

La section russe de l'application mobile " Travail dans l'UEEA " a commencé à fonctionner en 2022, et je tiens à vous informer qu'aujourd'hui la première version complète de la section nationale de la République d'Arménie est également disponible dans l'application.

Les utilisateurs de l'application peuvent déjà trouver des offres d'emploi, y répondre, utiliser les services "Aide", "Réponses aux questions fréquemment posées", prendre connaissance des informations réglementaires, trouver les subdivisions des organes autorisés, les informations de contact et ainsi de suite.

Dans la section nationale arménienne de l'application " Travail dans l'UEEA ", les principaux services numériques d'État existants sont déjà disponibles, tels que le portail unifié de demandes en ligne, qui permet non seulement aux personnes physiques et morales d'envoyer des demandes à plus de deux cents organes d'État et organisations subordonnées de l'Arménie, mais aussi de suivre le processus d'examen de la demande et de recevoir une réponse. En Arménie, environ 60 000 utilisateurs ont déjà utilisé ce service, et le nombre total de demandes a dépassé 300 000.

Le service numérique suivant, intégré à l'application " Travail dans l'UEEA", est workpermit.am, grâce auquel des permis de travail et des permis de séjour sont délivrés en Arménie. L'ensemble du processus est basé sur une seule demande soumise sur la plateforme en ligne.

Cet instrument numérique permet une interaction coordonnée de cinq organismes publics impliqués dans ce processus. En outre, grâce à ce service numérique, il est possible d'obtenir une carte gratuite certifiant la légalité du séjour en République d'Arménie sur la base d'un contrat de travail pour les citoyens des pays de l'UEEA et leur famille.

D'autres services gouvernementaux et commerciaux rejoindront progressivement la plateforme.

En même temps, je tiens à souligner que notre section nationale tient compte des particularités de notre marché et n'est pas une copie de la section russe. Ainsi, nous développons la plateforme " Travail dans l'UEEA" avec une nouvelle valeur ajoutée.

L'Arménie et la Russie ont été les premiers participants des plateformes "Voyager sans Covid-19" et "Travail dans l'UEEA". Le fait de rejoindre les plateformes montre l'efficacité de l'interaction et l'effet cumulatif de l'intégration des avantages des services nationaux. Et nous soutenons la proposition du gouvernement de la Russie de se joindre au projet de création des sections nationales et de soutenir l'attraction du personnel hautement qualifié pour le bien de la croissance de nos économies nationales et de l'économie de l'UEEA dans son ensemble.

Merci pour votre attention".

Le Premier ministre Pashinyan et d'autres chefs de gouvernement ont remis des prix aux meilleurs participants du Forum.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a pris part à la séance dans un format élargi du Conseil intergouvernemental eurasiatique à Almaty. L’entretien a été suivi par les chefs de gouvernement des pays de l'UEEA, ainsi que par le Premier ministre de l'Ouzbékistan et le Représentant diplomatique de Cuba dans l'Union.

Lors de la séance, le Premier ministre Pashinyan a prononcé un discours, dans lequel il a notamment indiqué :

"Messieurs les Chefs de gouvernement,

Chers membres des délégations,

Je suis heureux de souhaiter la bienvenue aux participants et aux hôtes de la première session de cette année du Conseil intergouvernemental eurasiatique.

Permettez-moi de commencer mon discours par des mots de gratitude envers Alikhan Smailov pour l'invitation et l'organisation de la réunion d'aujourd'hui à un haut niveau.

Je saisis cette occasion pour souhaiter à la présidence et personnellement à Mikhail Mishustin un travail fructueux et le succès dans la mise en œuvre des orientations prioritaires définies par la présidence russe.

Je souhaite sincèrement la bienvenue au Premier ministre de la République d'Ouzbékistan Abdulla Aripov et à l'honorable représentant de Cuba, je confirme ma volonté de développer une coopération efficace avec les États observateurs.

Avant de passer aux questions de l'ordre du jour d'aujourd'hui, je voudrais noter que malgré la tension géopolitique, le commerce mutuel dans l'Union continue à démontrer une dynamique positive. Le chiffre d'affaires commercial entre l'Arménie et les États de l'UEEA en janvier-novembre 2022 a augmenté de plus de 90% par rapport à la même période de 2021 et s'est élevé à 4,6 milliards de dollars US. Dans le même temps, l'importation de marchandises par pays d'origine a augmenté de plus de 50%.

Chers collègues,

Pour la poursuite du développement de l'Union, nous devons continuer à travailler de manière systématique et cohérente, en nous appuyant sur une base solide de capacités et de ressources internes, afin de garantir le développement économique, d'accroître la compétitivité des économies nationales et le bien-être de nos citoyens.

Pour atteindre ces objectifs, il est important de créer des conditions favorables aux entreprises, de travailler à l'élimination des obstacles, d'accroître la coopération dans le domaine de l'entrepreneuriat.

Bien sûr, les mesures visant à soutenir les producteurs à tous les stades de la production ont toujours un rôle décisif.

Dans ce contexte, je voudrais noter l'importance d'un développement et d'une adoption rapides des actes juridiques visant à introduire des mécanismes de soutien financier des projets de coopératives industrielles ayant un potentiel d'intégration.

Le développement de cette orientation, selon nos évaluations, permettra aux entrepreneurs de concentrer leurs efforts sur leur propre production dans des branches de l'économie telles que la construction mécanique, la radioélectronique, la construction aéronautique, la production de logiciels, l'industrie pharmaceutique et médicale.

La formation de l'industrie compétitive de l'Union est entièrement déterminée par le niveau d'indépendance technologique et la dynamique de l'introduction de nouvelles technologies. Ce sont les priorités indiscutables de l'UEEA à court et moyen terme.

Le renforcement de l'indépendance technologique des États membres de l'UEEA dépend directement de la transition vers un nouveau système technologique et ne peut être mis en œuvre immédiatement. Il nécessite la définition d'une stratégie, d'étapes, de dépenses qui dépendent du niveau de développement technologique des industries de l'UEEA et, par conséquent, la transition exigera la modernisation des productions existantes, ainsi que la création de nouveaux secteurs industriels innovants.

Il est tout à fait évident qu'à ces fins, un système de prévision technologique devrait être établi dans l'Union pour l'identification rapide des tendances les plus prometteuses dans le domaine du développement technologique. En même temps, un élément important d'interaction peut être la création d'une banque de données des meilleures technologies disponibles.

Chers collègues,

Je tiens à souligner que nous attachons également une grande importance au développement de systèmes de sécurité alimentaire locaux et syndicaux.

Nous pensons que l'intensification de la coopération en vue de créer un système de sécurité alimentaire collective dans les États membres de l'UEEA permettra d'améliorer l'utilisation efficace des ressources disponibles, de freiner l'inflation, de garantir la disponibilité des aliments et d'intensifier les échanges mutuels à l'avenir.

Je pense qu'une autre composante importante de la coopération en matière d'intégration de l'UEEA est la formation de marchés énergétiques communs.

Dans ce contexte, je relève notre intérêt à parvenir le plus rapidement possible à un consensus sur les questions en suspens du projet de traité international sur un marché commun du gaz et je réaffirme notre volonté d'adopter une approche constructive pour les résoudre.

Dans le cadre du marché commun de l'électricité de l'UEEA, je considère les approches flexibles et multisectorielles qui sous-tendent les "Règles d'accès aux services de transport d'électricité interétatiques" pertinentes pour l'Arménie.

En particulier, les règles permettront la connexion aux systèmes énergétiques des États membres de l'UEEA à travers un pays qui n'est pas un État membre de l'Union (dans notre cas, à travers la Géorgie), créant ainsi les conditions techniques et juridiques préalables à la conclusion de contrats de marché mutuellement avantageux.

Distingués participants à la réunion,

Afin de rendre le système d'information intégré de l'Union pleinement opérationnel, nous devons synchroniser nos actions dans cette direction, ce qui permettra de former un "cadre numérique" fiable pour assurer la liberté de circulation des biens, des services, des capitaux et de la main-d'œuvre.

Le développement de l'économie numérique et l'introduction des technologies numériques sont une nécessité objective pour la formation d'un espace numérique commun. Dans ce contexte, je note la pertinence et la forte demande pour les outils du système d'échange d'informations interétatique et la création et le développement de projets numériques ayant un effet d'intégration.

Et malgré les résultats obtenus, nous devons constamment revoir et élargir les priorités de l'agenda numérique. Dans ce contexte, je voudrais noter que le Forum numérique d'Almaty est devenu l'une des plateformes les plus efficaces pour un dialogue global avec les participants intéressés afin de discuter des questions de transformation numérique et des perspectives de développement numérique.

Chers collègues,
Chers participants à la réunion,

En conclusion, je voudrais nous souhaiter à tous un succès et un travail fructueux et confirmer une fois de plus la volonté de la partie arménienne de faire des efforts pour mettre en œuvre les orientations prioritaires de l'intégration eurasienne.

Merci pour votre attention. "

Les chefs de gouvernement des États membres de l'Union économique eurasiatique ont discuté d'un certain nombre de questions d'actualité concernant l'intégration eurasiatique. Ils ont notamment abordé le fonctionnement du marché intérieur de l'UEEA, le financement de la coopération industrielle, le développement du complexe agro-industriel, la coopération dans le secteur énergétique.

L'importance de la mise en œuvre de l'agenda numérique, en particulier, l'amélioration du système d'information d'intégration de l'Union a été soulignée.

Les procès-verbaux des décisions prises lors de la session ont également été signés. La prochaine session du Conseil intergouvernemental eurasiatique aura lieu en juin à Sotchi.

L'épouse du Premier ministre Nikol Pashinyan, Anna Hakobyan, a visité le Musée des instruments de musique et le Musée d'art d'État à Almaty, a fait le tour des salles d'exposition et s'est familiarisée avec avec les objets exposés.

La visite de travail du Premier ministre Pashinyan à Almaty est terminée.

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