Interviews et conférences de presse

Premier ministre d’Arménie: «Le conflit avec l'Azerbaïdjan devient une lutte contre le terrorisme international»

07.10.2020

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a accordé une interview à la chaîne de télévision Sky News. L'article sur l'interview ci-dessous.

«Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan déclare que la situation est en train de devenir une« lutte contre le terrorisme international »pour le Haut-Karabakh et l’Arménie.

Confronté à un problème insoluble qui est bien antérieur à son mandat, et aux rumeurs de mercenaires syriens venus rejoindre les combats, M. Pashinyan appelle la dernière escalade des hostilités entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan un problème de civilisation.

Nikol Pashinyan a déclaré à Sky News: «Tout d'abord, la Turquie s'est pleinement engagée, encourageant et incitant au conflit. La Turquie a transporté des mercenaires et des terroristes du territoire syrien vers la zone de conflit, ce qui change tout le contexte. Il a ajouté: "En fait, ce n'est rien d'autre que la lutte du Haut-Karabakh et de la République d'Arménie contre le terrorisme international."

M. Pashinyan accuse également la Turquie d’appuyer l’Azerbaïdjan dans la poursuite d’une politique génocidaire contre les Arméniens et de faire progresser les ambitions expansionnistes du pays. Il a dit: «Regardons ce que la Turquie met en œuvre en Méditerranée, en Libye, en Syrie, en Irak. Pour moi, il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'une politique de poursuite du génocide arménien et de rétablissement de l'empire turc.

Le Premier ministre arménien a réaffirmé sa position de négociation selon laquelle tout règlement de paix devrait être acceptable pour les peuples d'Arménie, du Haut-Karabakh et de l'Azerbaïdjan.


La position actuelle de la Turquie a ajouté une nouvelle dimension au problème du Haut-Karabakh, mais au fond, il reste un différend territorial que les gouvernements précédents en Arménie et la dynastie père et fils Aliyev en Azerbaïdjan n’ont pas résolu.

Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, nous assistons à une escalade de la violence, qui a déjà fait des pertes en vies humaines civiles. "

 

 

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