Communiqués de presse

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a accueilli le Catholicos de tous les Arméniens Garéguine II et le Catholicos de la Grande Maison de Cilicie Aram Ier

22.02.2019

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré aujourd'hui Sa Sainteté Garéguine II, Patriarche suprême et Catholicos de tous les Arméniens, et Sa Sainteté Aram Ier, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie.

Dans son discours de bienvenue, le Premier ministre Nikol Pashinyan a dit:

« Votre Majesté, Patriarche suprême et Catholicos de tous les Arméniens,

Votre Majesté, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie,

Je suis très heureux de vous rencontrer. Bien sûr, nous nous sommes rencontrés et je me souviens très bien de ma visite à Antelias, à l'occasion de l’anniversaire de vos activités. Nos rencontres avec le Patriarche Suprême ont lieu régulièrement. Certaines de ces rencontre sont couvertes et l'autre partie ne l'est pas et cette rencontre est très importante pour moi. Si je dis franchement, je pense même que la conversation n’a pas encore commencé, car c’était une période où nous sommes les plus prudents face aux problèmes et c’est naturel. Mais je pense que nous avons réussi dans cette question et que nous avons une atmosphère vraiment franche et ouverte dans la conversation. Cette conversation est particulièrement importante pour l'avenir de notre pays, celui de notre peuple, car je pense que nous avons une mission très importante pour discuter de notre ordre du jour national. Nous savons que nous, notre peuple, notre église et notre clergé sont tous d'accord sur le fait que nous ne perdrons pas et que nous devons surmonter le défi qui se pose à notre État, notre peuple, la République d'Arménie et la République d'Artsakh, la Diaspora. Je suis convaincu que notre rencontre, nos relations avec l'église et les discussions sur cette question ont un rôle important et crucial. Je suis très heureux pour l'occasion d'aujourd'hui et merci pour votre visite».


Sa Sainteté Garéguine II, Patriarche suprême et Catholicos de tous les Arméniens, a noté:

« Merci, Monsieur le Premier Ministre.

Aujourd'hui, nous avons une bonne occasion de vous rendre visite avec le Catholicos de la grande maison de Cilicie, Aram Ier. Merci pour cette opportunité. Comme vous le savez, le Catholicos Aram Ier est en Arménie depuis plusieurs jours et ces jours-ci, nous avons abordé les divers problèmes, les problèmes auxquels notre église est confrontée, ainsi que les problèmes et questions liés à notre vie nationale. Nous avons certes présenté au Catholicos Aram I que par votre décret une commission a été crée pour examiner les problèmes entre l’Etat et l’église et les conduire à une solution satisfaisante. Nous avons naturellement abordé la mission de notre église dans notre vie nationale, dans notre vie spirituelle soulignant l'importance de notre travail pour l'unité spirituelle de notre peuple, l'unité nationale de notre peuple, ainsi que pour le progrès de notre pays. Nous avons souligné le besoin de stabilité, de l’atmosphère d’amour dans notre pays. Et l'Église arménienne à cet égard a toujours été avec l'Etat tout au long de notre histoire et a soutenu son existence et son activité. Nous avons répété à plusieurs reprises que l'Eglise apostolique arménienne continuera de la même manière que notre peuple sera en mesure de surmonter toutes les difficultés, tous les problèmes auxquels notre pays, notre État et notre peuple sont confrontés. Naturellement, c’est la question de la reconnaissance de l’état indépendant de l’Artsakh, du génocide arménien et de la vie stable, sûre et progressive de notre pays.
Nous voudrions vous remercier encore pour la rencontre d’aujourd’hui et vous souhaiter bonne chance ».

Ensuite, le Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, Aram Ier, a prononcé un discours.

« Monsieur le Premier ministre,
C'est notre deuxième rencontre et cette fois officiellement, je salue votre mission en tant que Premier ministre parce que le travail d'une personne dédiée à la construction de la Patrie n'est pas une question de sens ordinaire, mais une mission pour son essence et son but, et cette mission doit être réalisée avec la conscience du titre. Et je suis convaincu qu'avec cette conscience vous vous engagez dans cette mission, en ayant des personnes responsables autour de vous sur le chemin de la même mission. En conséquence, je vous souhaite à tous le meilleur et plein succès, comme je l’ai toujours dit, je le répète. Votre succès est le succès de la patrie, le succès de notre patrie est le succès de notre nation tout entière, car la République d'Arménie a des responsabilités qui vont au-delà des frontières de la République d'Arménie.
Donc, je m'attends à ce que les attentes et les besoins du peuple soient satisfaits. Avec cet engagement, vous avez assumé cette mission et vous avez souligné l’importance dans vos discours selon lesquels vous venez du peuple, le peuple est le pouvoir et les attentes du peuple doivent devenir un moteur pour vous et la mission de votre gouvernement. Naturellement, il faut être réaliste: on ne peut pas immédiatement concevoir des émotions et répondre à ces attentes. Je m'attends à ce que les attentes, les besoins du peuple se réalisent simultanément, à travers le progrès . Et dans ce processus, dans l’espoir que je m’attende que vous soulignerez l'importance du pluralisme avec votre mission au sein et en dehors du parlement.

Avoir des opinions différentes est enrichissant, à condition qu'ils se rencontrent quelque part, interagissent les uns avec les autres sur nos valeurs et idéaux nationaux. Nous devons nous assurer que nous ne causons pas de polarisation. S'il existe des polarisations, celles-ci doivent être pontées sur les mêmes valeurs. Et je pense que le rôle de l'Eglise dans cette direction est très important. Je suis heureux que vous ayez évoqué le rôle de l'église dans votre discours. Le Catholicos a également dit que les relations entre l’Église et l’État, ou plutôt le partenariat, devaient être considérées comme impératives dans le sens de la création de la nation et de la construction de la Patrie. Naturellement, il y a des opinions différentes, des approches différentes. Comme je l’ai dit, ces différences devraient être des facteurs enrichissants car nous sommes tous dans le même cercle et sur le même chemin.
Donc, Monsieur le Premier ministre, je vous souhaite à nouveau de réussir dans votre mission. Que Dieu garde vous et notre chère Patrie ».

 

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