Communiqués de presse

Le Premier ministre a résumé les résultats de sa visite à Bruxelles lors de la séance du Gouvernement

07.03.2019

Bonjour chers collègues!

La séance ordinaire du Gouvernement a commencé.

Avant de passer à l'ordre du jour de la séance, je voudrais parler un peu de la visite à Bruxelles. Comme vous le savez, notre délégation est revenue hier de Bruxelles, dans le cadre de laquelle des négociations ont eu lieu avec les dirigeants de l'UE. Nous pouvons dire que nous entrons dans une phase de mise en œuvre de l'Accord de partenariat global et renforcé avec l'Union européenne. À cet égard, nous avons constaté à Bruxelles que l'Union européenne est prête à nous soutenir dans la mise en œuvre de nos programmes de réformes et de développement en général. Il est important de noter que dans cette coopération, l'Arménie et l'Union européenne n'ont pas d'ordre du jour géopolitique, ce qui est très important dans cette situation.

Ici, il y a une nuance; Nous devons prendre des décisions importantes dans un proche avenir. Cela n'avait rien à voir avec ce que j'ai dit plus tôt. Hier, j'ai abordé ce sujet à l'Assemblée nationale. La question est le suivante: Nous avons discuté aujourd’hui avec l’Union européenne de plusieurs mégaprojets, dont le premier groupe concerne les infrastructures routières et de transport. Notre objectif est qu’en Arménie les autoroutes soient conformes aux normes européennes. Nous devons également prendre des décisions importantes concernant le projet Nord-Sud.

La suivante est la mise en œuvre d'un grand projet de construction des réservoirs d'eau et l'introduction d'un nouveau système de gestion de l'eau. Dans ce contexte, il est très important de mettre en place une station ou un système de traitement de l'eau autour du lac Sevan et au long de la rivière Hrazdan, jusqu'au lac Erevanian.

Le problème suivant est de mettre en œuvre un projet de construction d'écoles, notamment en termes de protection sismique. Nous mettons déjà en œuvre ce programme, mais nous devons sérieusement en élargir la portée afin que ces écoles répondent à toutes les exigences sismiques et également en termes d’éducation.

Nous avons également une tâche dans la mise en œuvre de programmes sérieux dans le domaine de la justice. S'adressant à des partenaires de l'UE, j'ai indiqué que les conditions pour des personnes détenues ou condamnées en République d'Arménie ne sauraient être considérées comme conformes aux normes de la Nouvelle Arménie. Nous avons également des problèmes dans le système judiciaire. J'ai été surpris par le fait que, dans certains cas, des audiences sont organisées dans les couloirs et que cela déforme déjà le contenu de la justice.

Nos partenaires de l'UE sont prêts à nous aider à mettre en œuvre tous ces programmes. Mais il y a un problème que l'Union européenne, naturellement disposée à soutenir, n'est pas prête à financer ces projets à 100% et s'attend à ce que la République d'Arménie participe activement à ces programmes. À cet égard, notre tâche principale consiste à augmenter les recettes publiques grâce au développement administratif et économique. Mais dans ce contexte, il est également important d’impliquer des fonds étrangers et dans le programme du gouvernement, nous avons écrit que nous considérons les infrastructures comme la principale cible pour attirer des fonds externes. Ici, nous devons prendre une décision politique sur cette question car nous avons également certaines restrictions législatives sur le ratio dette publique / PIB.

A vrai dire, j'ai voté contre tous les accords de prêt sans exception durant toute mon activité parlementaire et cela avait une justification politique très concrète. J'ai dit que si je considère le gouvernement comme corrompu, je ne peux confier à ce gouvernement aucun moyen, en particulier la dépense de crédit, et malheureusement, pendant ce temps, nos études confirment la justification de cette position politique en termes d'au moins quelques grands programmes.

Aujourd’hui, nous devons répondre à deux questions: pouvons-nous créer des garanties systémiques selon lesquelles les fonds de l’État et les ressources de crédit seront dépensés pour des projets ciblés? Et si nous sommes en mesure de le faire, quelles sont les conditions et la limite, où nous pouvons maintenir le niveau de dette publique gérable, sans risque supplémentaire, c’est-à-dire que cela profite réellement à l’Arménie et ne cause jamais aucun dommage. Nous avons déjà un accord préliminaire selon lequel nous aurons des discussions communes avec la Banque centrale dans un délai d'un mois sur ce sujet. À la suite de cette discussion, nous arriverons à une conclusion et nous aurons des discussions à propos de cette conclusion, ainsi que des discussions publiques, nous aurons des discussions à l'Assemblée nationale et nous devrions également pouvoir arriver à la conclusion. Disant en général, je parle du gouvernement, de l'Assemblée nationale et, bien entendu, de la société. J'ai attiré votre attention sur ce problème, qui constitue un élément important de nos réflexions et de nos discussions communes au cours des prochains mois.

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