Le Premier ministre Nikol Pashinyan, arrivé à Saint-Pétersbourg pour une visite de travail, a rencontré le Président russe Vladimir Poutine à la forteresse Pierre-et-Paul

«Cher Nikol Pashinyan,
Chers collègues, amis,

Je suis très heureux de vous saluer, cette fois à Saint-Pétersbourg. Je n'ai aucun doute que la participation aux discussions du Forum économique international de Saint-Pétersbourg vous intéressera et j'espère que sera également utile. C'est une excellente plate-forme pour rencontrer des collègues, échanger des idées sur des problèmes économiques actuels et discuter d'un certain nombre de questions politiques. À mon avis, nous avons un événement avantageux et sérieux. Je ne juge pas nécessaire de décrire nos relations bilatérales, nous le faisons régulièrement, nous nous sommes récemment rencontrés, nous avons discuté de nombreuses questions et avons la possibilité de parler de tout.

Je tiens à rappeler que la Russie est le principal partenaire commercial et économique de l'Arménie; 26% - des investissements directs de près de 2 milliards de dollars et de nombreux autres facteurs qui illustrent la nature particulière de nos relations en termes de partenariat. Je suis heureux d'avoir aujourd'hui l'occasion de vous rencontrer et de parler de problèmes complexes », a noté Vladimir Poutine.

À son tour, le Premier ministre Nikol Pashinyan a noté:

«Merci, cher Vladimir Poutine.

Je suis très heureux de vous revoir à Saint-Pétersbourg. Nous nous sommes récemment rencontrés à Noursoultan. Notre première rencontre a eu lieu il y a un an. Au cours de cette année, nous avons eu l'occasion de nous réunir plusieurs fois pour parler de toutes les questions possibles de notre ordre du jour commun. Je pense que nos relations se développent proportionnellement. Comme vous l'avez dit, nos pays entretiennent des relations stratégiques et de partenariat. Et cela ne concerne pas uniquement les relations bilatérales, nous coopérons activement au sein de l'Union Économique Eurasiatique, de la CEI, de l'OTSC.

Je suis très heureux que nous ayons l'occasion de développer nos relations proportionnellement dans ces directions. Je voudrais dire que cette année, nous avons des indices économiques assez optimistes; selon les résultats du premier trimestre, nous avons enregistré une croissance économique de 7,1%. En avril, notre indice d'activité économique était de 9,2%. Pourquoi est-ce que j’en parle? Car il est évident que ce sont de bons indices, non seulement pour l'Arménie, mais également pour l'Union Économique Eurasiatique car nos indices économiques étant liés à de nombreuses questions relatives à nos relations au sein de l'Union et à l'accès au marché russe pour les entreprises arméniennes. C'est très important.

J'espère que nous réussirons à prendre des décisions qui ne briseront pas ce rythme de croissance économique positif. Je voudrais dire que cette année, nous enregistrons également une croissance positive du nombre de touristes venant de Russie en Arménie. Et maintenant, partout en Arménie, dans la capitale ou dans les centres touristiques, vous pouvez entendre la langue russe. C’est agréable. Chaque fois que je rencontre des touristes russes, je leur demande toujours comment ils se sentent en Arménie. Je tiens à dire avec certitude que les touristes russes se sentent très bien en Arménie. Et il est évident que de plus en plus de touristes russes visiteront notre pays. Cela est bien sûr agréable, car j'estime qu'il ne s'agit pas uniquement d'une question économique, mais également elle est liée à nos liens culturels et humanitaires. De tels contacts, à mon avis, contribuent à nos relations politiques et économiques ».

Au cours de la rencontre, les interlocuteurs ont discuté des questions relatives à l'ordre du jour arméno-russe. En particulier, les parties ont évoqué la poursuite de la coopération dans divers domaines de l’économie, ainsi que les activités ultérieures de la commission intergouvernementale. Les parties ont souligné l'importance de la poursuite des contacts à haut niveau et de la volonté de discuter des questions de relations bilatérales. La nécessité de poursuivre les discussions au sein des groupes de travail a été évoquée.