Communiqués de presse

Plan d'action du gouvernement, gestion de la situation du coronavirus - Remarques du Premier ministre à la séance du Cabinet

27.08.2021

Une séance ordinaire du Cabinet a eu lieu aujourd'hui, présidée par le Premier ministre Nikol Pashinyan.

Avant de commencer la discussion de l'ordre du jour, Nikol Pashinyan a évoqué les activités à réaliser en marge du plan d'action quinquennal et la question de la gestion de la situation du coronavirus.

Vous trouverez ci-dessous la transcription du début de la réunion du Cabinet.

Nikol Pashinyan, Premier ministre - Chers membres du Cabinet, chers participants à la réunion du Cabinet, cher peuple, hier l'Assemblée nationale a approuvé le programme du gouvernement pour 2021-2026. Nous devons maintenant nous concentrer sur l'élaboration et l'approbation d'un plan d'action quinquennal pour le gouvernement. La législation fixe un délai de trois mois pour cela. Bien sûr, nous travaillons depuis longtemps sur le projet de plan d'action, mais j'espère qu'en conséquence nous aurons un document qui deviendra un plan pour nos activités quotidiennes.

Comme nous l'avons déjà convenu, le plan d'action doit être basé sur le programme du gouvernement et les décisions du gouvernement doivent découler du plan d'action. À l'exception, Dieu nous en préserve, des cas d'urgence, toute décision du gouvernement doit découler du plan d'action du gouvernement, et ce dernier, à son tour, du programme du gouvernement.

Je tiens à rappeler que le préambule du plan d'action du gouvernement indique que ce plan est également basé sur les promesses faites aux citoyens pendant la campagne. Il s'agit également de promesses orales. Respectivement, avant de finir le plan d'action du gouvernement, il est nécessaire de revoir les vidéos des rencontres planifiées et non planifiées avec les citoyens pendant la campagne électorale et d'inclure les activités liées aux accords pertinents dans le plan d'action. Quelque part, les gens ont soulevé la question des routes, ailleurs, il s'agissait d'une école ou d'un équipement sportif, ailleurs encore, d'un centre de jeunesse. Tout doit être inclus dans le programme d'action.

Je dois dire que le point clé et le point d'accord de la pré-campagne électorale du 2021 juin était que nous, en passant par les escales de la campagne électorale précédente de 2018, nous avons vu que les promesses locales faites en 2018 ont été mises en œuvre très rapidement. Les travaux réalisés étaient importants du fait que leur mise en œuvre a commencé en 2018, immédiatement après les élections de décembre, en 2019-2020, dans une période où personne ne pouvait penser qu'en 2021 il y aurait des élections anticipées. Je veux dire que ces travaux n'ont évidemment pas poursuivi l'objectif de conquérir les électeurs. Soit dit en passant, je parle surtout de programmes qui ne sont pas de grande envergure - à un endroit, une route de 1 à 2 kilomètres d'importance rurale a été construite, à un autre endroit, une canalisation d'eau de quelques centaines de mètres a été installée, à un autre endroit, un petit bâtiment ou un petit jardin d'enfants a été construit. Mais la réaction politique de ces travaux a été énorme pour deux raisons. La première montre notre respect et notre service envers un individu, un citoyen. Et deuxièmement, de tels projets ont été largement mis en œuvre, les gens l'ont vu non pas depuis les écrans de télévision, mais depuis leurs fenêtres.

Ainsi, chaque parole et promesse faites aux gens pendant notre campagne électorale de 2021, même en marchant, doivent être incluses dans le plan de action du gouvernement. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de former un groupe spécial, qui regardera à nouveau les vidéos de la campagne pré-électorale qui a duré des dizaines d'heures avec cette compréhension, séparera ce que nous devons faire en fonction des groupes et des sphères. Et les plans stratégiques qui étaient le noyau de la campagne électorale - aujourd'hui le noyau du programme du gouvernement, doivent aussi devenir le noyau du plan d'action.

Chers collègues,

Le message principal de ma présentation du programme du gouvernement à l'Assemblée nationale concernait l'ouverture d'une ère de développement pacifique pour l'Arménie, après quoi la situation déjà bien connue s'est produite lorsque l'Azerbaïdjan a fermé la route principale menant aux parties sud de la région de Syunik dans la section d'Eyvazli et Chaizami. Cette action est en contradiction avec les accords conclus en décembre 2020, j'espère que la situation sera résolue très rapidement.

D'un point de vue politique, il est clair pour moi que l'action mentionnée avait pour but de souffler et de discréditer le programme de paix que nous avons mis en avant. Le comportement de l'Azerbaïdjan montre que de tels incidents peuvent se reproduire. Nos services de sécurité, bien sûr, doivent être vigilants et prudents, mais, d'un autre côté, nous avons besoin de nerfs nerfs solides, et nous devons développer et faire avancer notre voie stratégique, l'agenda de paix.

La situation des routes à Syunik n'était pas imprévisible pour nous, et nous avions travaillé à la construction de nouvelles infrastructures pendant cette période et nous continuerons à le faire. Cependant, la réouverture de la route dans les régions d'Eyvazli et de Chayzami peut être un très bon symbole de la stabilité régionale. La partie azerbaïdjanaise affirme que la situation est liée à l'incident survenu la veille, lorsqu'un membre des troupes frontalières azerbaïdjanaises a été poignardé. Nos vérifications préliminaires ont montré que la partie arménienne n'a rien à voir avec ce prétendu incident. J'ai également déclaré à la tribune de l'Assemblée nationale que si la partie azerbaïdjanaise dispose d'informations précises, il serait bon qu'elle nous les transmette. Nous sommes également prêts à mener une enquête conjointe avec la participation de représentants de l'Arménie, de la Russie et de l'Azerbaïdjan.

Quoi qu'il en soit, Monsieur Papikyan, Monsieur Sanosyan, nous devons mettre en œuvre nos programmes de réparation des routes intercommunautaires et internationales, notamment dans la région de Syunik, jusqu'à la fin de l'année. La reconstruction de la route Tatev-Aghvani doit être achevée, nous devons également achever les programmes de construction de routes des autres sections, afin d'améliorer la connexion ininterrompue des communautés avec le centre régional, les routes interétatiques et intercommunautaires.

Pour en revenir au sujet de la paix régionale, je dois dire qu'il y a quelques signaux publics positifs en provenance de la Turquie. Nous évaluerons ces signaux, nous répondrons aux signaux positifs par un signal positif.

Chers collègues,

En résumé, je voudrais vous demander à nouveau de prêter attention à la qualité du plan d'action quinquennal du Gouvernement. Ce plan doit inclure les activités quotidiennes du gouvernement, de chaque ministère ou département, et les décisions du gouvernement doivent être basées sur ce plan. Par conséquent, les événements qui sont proposés et approuvés devraient être mesurables, basés sur le principe d'une mise en œuvre rapide, avec des évaluations des indicateurs de base, intermédiaires et finaux, avec la description d'un modèle de financement synchronisé intersectoriel efficace. Et ceci, soit dit en passant, est un tournant dans la réalisation de notre vision de la transition vers la gestion stratégique, la qualité de la planification déterminera grandement notre succès dans le développement de notre pays.

Je vous remercie.

Avant de passer à l'ordre du jour de la réunion du Cabinet, j'aimerais savoir quelle est notre situation en matière de gestion de la pandémie de coronavirus. Mme Avanesyan, tout d'abord, veuillez fournir les chiffres de la dynamique des vaccinations, et les informations relatives à l'augmentation du nombre de diagnostics du virus.

Ministre de la Santé Anahit Avanesyan - Merci, Monsieur le Premier ministre. Chers collègues, permettez-moi de vous présenter la situation actuelle en termes de maladies: nous avons enregistré 522 cas positifs hier, nous avons effectué 6383 tests, malheureusement, 11 décès ont été enregistrés. En ce moment, nous avons 14 centres médicaux qui fournissent un traitement aux patients du COVID. Nous avons 1500 lits, dont 1143 sont actuellement occupés. Je dois dire qu'il y a environ 700 patients dans un état grave et critique, comme vous pouvez le voir, le rapport entre le nombre total de patients hospitalisés et le nombre de patients dans un état critique est assez inquiétant.

Nous savons qu'en Arménie, comme dans d'autres pays, la variante delta circule activement en ce moment, qui se distingue à la fois par le haut degré d'infectivité et l'évolution plus grave de la maladie. J'ai déjà annoncé que nous avons de jeunes patients qui, en l'absence de toute maladie concomitante, sont actuellement dans un état critique, et nos médecins se battent pour leur vie.

Quelle est notre situation en termes de processus de vaccination? Monsieur le Premier ministre, permettez-moi de vous informer que nous avons procédé à 7114 vaccinations hier. Au total, nous avons déjà effectué 267504 vaccinations. Vous pouvez remarquer que nous avons déjà dépassé les 7000 dans le nombre de vaccinations par jour, nous voyons une tendance assez active. Il y a même des files d'attente dans certaines polycliniques. Nous faisons de notre mieux pour augmenter notre capacité jour après jour afin de rendre le processus de vaccination le plus facile possible sans faire la queue.

À partir du 1er octobre, l'obligation pour tous les employés de présenter un test PCR négatif toutes les deux semaines entrera en vigueur pour toutes les entreprises. Bien entendu, les cas où l'employé, le citoyen est vacciné, enceinte ou présente des contre-indications à la vaccination sont des exceptions. Nous nous attendons à un afflux important de personnes souhaitant se faire vacciner et nous serons prêts à les servir.

Bien sûr, au cours de la dernière semaine, nous avons eu un meilleur respect du régime de port de masque, mais à cet égard, il y a encore du travail à faire. Encore une fois, j'exhorte nos citoyens à être vigilants, à se protéger. Cette simple mesure permet vraiment d'influer rapidement sur le taux de maladie dans le temps. Si la vaccination, en tant que mesure préventive, prend un certain temps en termes d'obtention de la première ou de la deuxième dose, les masques sont un mécanisme très efficace et abordable à l'heure actuelle afin que nous puissions contrôler la propagation du virus autant que possible.

Monsieur le Premier ministre, permettez-moi de vous informer que nous sommes en contact avec notre voisin, la Géorgie, et que nous prévoyons de tenir des consultations professionnelles. Il est certain que tous les pays tentent d'appliquer de nouvelles mesures dans le traitement de la maladie dans cette nouvelle situation, étant donné cette variante agressive. Je vous remercie.











 

← Retour à la liste d'actualité