Communiqués de presse

Le Premier ministre a évoqué l'accord sur la construction du chemin de fer Yeraskh-Joulfa-Ordoubad-Meghri-Horadiz

16.12.2021

Une séance ordinaire du Cabinet a eu lieu aujourd'hui, présidée par le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan.

Avant de discuter de l'ordre du jour, le Premier ministre a présenté les accords conclus lors de la réunion tripartite entre le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, le Président du Conseil européen Charles Michel et le Président azerbaïdjanais Ilham Aliev, le 15 décembre à Bruxelles.

Vous trouverez ci-dessous la transcription intégrale du discours du Premier ministre:

"Bonjour chers Collègues, nous commençons les travaux de la séance ordinaire du Cabinet le 16 décembre 2021.

Avant de passer à l'adoption de l'ordre du jour, je voudrais dire ce qui suit: vous êtes au courant et j'ai informé que lors de la réunion à Bruxelles avec le président de l'Azerbaïdjan, nous avons réitéré notre décision et notre accord pour la construction du chemin de fer Yeraskh-Joulfa-Ordoubad-Meghri-Horadiz. Je tiens à rappeler que cet accord a été conclu à la suite de discussions au sein du groupe de travail trilatéral Arménie-Azerbaïdjan-Russie sur l'ouverture des communications régionales, qui était coprésidé par les vice-premiers ministres des trois pays. En fait, l'accord a été conclu lors d'une réunion à Sotchi le 26 novembre, sous la médiation du Président russe Vladimir Poutine. Et maintenant, lors d'une réunion à Bruxelles sous la médiation du Président du Conseil de l'UE, Charles Michel, tout est enregistré.

Je tiens à souligner que le chemin de fer fonctionnera conformément aux règles frontalières et douanières internationalement acceptées, fondées sur le principe de réciprocité, sous la souveraineté et la juridiction des pays. Grâce à ce chemin de fer, l'Arménie aura accès à la République islamique d'Iran et à la Fédération de Russie. L'Azerbaïdjan disposera d'une liaison ferroviaire avec la République autonome du Nakhitchevan.

Je veux attirer votre attention sur ce qui suit. Si nous parvenons à lancer un certain dialogue - un dialogue efficace avec la Turquie, si nous parvenons à réaliser l'ouverture de la frontière, et des communications - ce projet peut prendre une ampleur beaucoup plus grande. Donc en fait le chemin de fer dont nous parlons existe de Yeraskh à Gyumri, vous savez qu'il y a aussi un chemin de fer de Gyumri à Kars. Mais je dis tout cela parce que nous devons commencer la construction du chemin de fer, il y a bien sûr beaucoup de travail à faire, à étudier, à annoncer les appels d'offres, et à conclure des accords. Bien sûr, une partie de ce travail a déjà été effectuée, mais nous devons maintenant résoudre ce problème par un travail pratique et quotidien. Bien sûr, dans les prochains jours, nous aurons une consultation plus restreinte pour définir plus précisément nos idées, les délais, et la feuille de route. Et, bien sûr, notre intention et notre désir sont d'avoir ce chemin de fer le plus tôt possible.

Je ne voudrais pas surestimer l'importance de cet accord et de ce projet, mais d'un autre côté, je ne veux pas le sous-estimer. Il s'agit d'un accord important, qui, je l'espère, sera mis en œuvre de manière précise, ce qui changera de manière significative l'environnement économique, les investissements et, bien sûr, l'environnement politique et sécuritaire de la région. Et nous devons rapidement nous concentrer sur la résolution de cette question.

Bien sûr, j'ai également informé que nous avons conclu un accord avec le président de l'Azerbaïdjan selon lequel nous continuerons à avoir des contacts, en essayant de formuler des approches pour formuler des vues communes sur les questions figurant à notre ordre du jour. C'est-à-dire se mettre d'accord et surmonter les différences existantes.

C'est comme une préface".

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