Communiqués de presse

Le Premier ministre a assisté à la cérémonie d'inauguration de la statue du chef d'orchestre, Ohan Durian

04.11.2022

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan et Mme Anna Hakobyan ont assisté à la cérémonie de l'inauguration solennelle de la statue-mémorial du célèbre chef d'orchestre et compositeur, Ohan Durian sur la place de la Liberté, à côté du théâtre académique national d'opéra et de ballet Al.Spendiaryan.

Le Président Vahagn Khatchatourian, le chef de cabinet du Premier ministre Arayik Harutyunyan, le ministre de l'éducation, de la science, de la culture et des sports Vahram Dumanyan, le président du parti de la République Aram Sargsyan, l'épouse d'Ohan Durian Alice Duryan et son fils Narek Duryan ont assisté à l'événement.

L'idée de la statue-mémorial appartient à Vahan Vardapetyan, le sculpteur de la statue est Getik Baghdasaryan, l'architecte est Sahak Safaryan, l'idée du piédestal en verre appartient à Arsen Petrosyan. Les travaux de coordination ont été réalisés par Samvel Ghumashyan.

Le Premier ministre Pashinyan a prononcé un discours dans lequel il a déclaré:

" Monsieur le Président de la République d'Arménie,

Chers participants,

C'est une occasion vraiment très joyeuse, et je dois dire que j'ai eu l'honneur et la joie, mais c'est peut-être aussi un défaut dans un certain sens, de communiquer avec le maestro Ohan Durian de manière presque égale entre ces murs et en dehors de ces murs. C'est en fait un défaut, car le bon équilibre serait d'interagir davantage à l'intérieur de ces murs qu'à l'extérieur, sur cette place. Je dois admettre que maintenant, vraiment, ce que j'ai vu et entendu m'a rempli de beaucoup de charges positives, parce que je dois être honnête, je dois parler de deux épisodes.

La première fois que j'ai entendu l'idée de placer une statue à Ohan Duryan sur la place de la Liberté, pour être honnête, c'était inattendu pour moi, parce qu'après tout, la place de la Liberté, et combien Ohan Durian sera en harmonie avec la place de la Liberté ? Je savais qu'il serait en harmonie, mais quand même, la statue est un phénomène bien différent. Et quand j'ai compris l'idée plus en détail, que j'ai saisi l'idée, j'ai vu que la présence d'Ohan Durian sur la Place de la Liberté est vraiment très importante, parce que je pense que la présence d'Ohan Durian sur la Place de la Liberté, ou plutôt ici même, symbolise sa présence à la fois à l'intérieur de ces murs, et à l'extérieur de ces murs.

Je pense que la présence d'Ohan Duryian ici symbolise également la présence de nombre de nos partenaires politiques sur cette place: la présence d'Aram Sargsyan est soulignée, la présence de Vahagn Khatchatourian est soulignée, la présence de Vahram Dumanyan est soulignée. Je ne sais pas, beaucoup de gens ne le savent peut-être pas, mais en 2007, avec Vahram Dumanyan, nous avons organisé un certain nombre d'événements politiques sur cette place. C'est aussi l'occasion de souligner ma présence. Je ne veux pas donner trop de noms, parce que nous vivons des temps difficiles, je ne sais pas si une personne le percevra positivement si je donne son nom, on peut se demander pourquoi mon nom est spéculé sur la Place de la Liberté. Je me suis souvenu que j'ai tenu mon premier rassemblement sur la Place de la Liberté, où j'ai prononcé un discours, juste là, sous ce pilier. C'est très important.

Le fait suivant, j'en ai également parlé au Président il y a quelque temps, je dois vous remercier, M. Vardapetyan, car je sais le lien personnel que vous aviez avec le maestro Ohan Durian. Je dois admettre que pendant tout ce temps, je pensais à quel point cet attachement personnel pouvait être en contradiction, en contraste avec l'esthétique de la Place de la Liberté et du Théâtre national académique d'opéra et de ballet. Je craignais un peu que le facteur Ohan Durian et l'attachement personnel de M. Vardapetyan à Ohan Durian ne perturbent l'esthétique, mais je dois dire qu'il s'est avéré être un lieu vraiment magnifique, une composition magnifique, et je lui en suis reconnaissant.

Deuxièmement, on m'a demandé si j'étais au courant de l'agitation suscitée par la statue d'Ohan Durian ? J'ai répondu non, je ne le sais pas. On m'a dit qu'un projet de la statue a été publié, et qu'il y a beaucoup de bruit et de critiques autour de ce projet. J'ai dit : "Envoyez-le moi, vous pouvez envoyer la photo". Quand j'ai vu cette photo, j'ai été choqué, parce que, pour être honnête, pour moi Ohan Durian était exactement comme ce que je voyais sur la photo. D'ailleurs, il ne ressemblait pas à cela sur la scène. Je me souviens - si je me trompe, corrigez-moi s'il vous plaît - il y a un film documentaire sur Ohan Durian, Stas Namin a fait ce film, n'est-ce pas ? Dans ce film, pendant la répétition, Ohan Durian est en chemise à manches courtes, et j'ai été choqué par le travail et l'aspect de ses bras impressionnants, ces bras musclés, impressionnants, parce que, désolé, Ohan Durian en smoking ou en queue de pie n'est pas visible et pleinement compris. Ohan Durian, c'est le mouvement incompréhensible mais en même temps captivant de ces bras nus et musclés. Si Ohan Durian avait une autre statue, pensez que ce n'est pas la statue d'Ohan Durian. Je félicite également l'auteur de cette idée, je remercie celui qui l'a mise en œuvre.

Nous avons parlé du caractère d'Ohan Durian, et je veux conclure en insistant sur le fait qu'il est né à Jérusalem, qu'il a voyagé dans le monde entier et qu'il s'est reposé dans sa patrie, et qu'il a vécu dans sa patrie. Ohan Durian, si je me souviens bien, a fait des tournées très importantes, bruyantes et réussies en Arménie dans les années 50. Son activité de chef d'orchestre en Arménie remonte à la fin des années 50, puis à son retour dans la république déjà indépendante. Habituellement, quand on parle de pèlerinage, on comprend Jérusalem, mais je comprends la vie et le voyage d'Ohan Durian comme un pèlerinage de Jérusalem vers un État souverain, une patrie souveraine.

Ce que nous devons faire, selon moi, c'est la poursuite de ce rêve. Un rêve est un phénomène vivant, et je comprends maintenant que nous n'avons pas remarqué le rêve le plus concret parmi les rêves, qui est que l'Arménie elle-même devrait être concrète, visible, mesurable, tangible, et c'est la garantie de l'existence de l'Arménie. Ce n'est pas très facile, car même nous percevons nos proches comme un idéal. L'idéal est au-delà du concret, car lorsque vous rendez une personne concrète, vous voyez ses défauts et ses avantages. Parfois, vous vous rendez compte qu'il n'est pas aussi corpulent que vous le souhaiteriez, qu'il n'est pas aussi beau que vous le voudriez, parfois il n'est pas aussi solide que vous le souhaiteriez, parfois il n'est même pas aussi fort que vous le voudriez, mais c'est à ce moment-là que l'amour atteint son apogée. Lorsque vous aimez dans le concret, lorsque vous aimez quelqu'un tel qu'il est, vous n'aimez pas la personne de vos rêves, mais de la personne de vos rêves vous obtenez une personne concrète qui a des douleurs, des défauts, des faiblesses, qui n'est pas si divine et cosmique comme vous l'avez rêvé ou pensé. Mais vous, en le percevant comme tel, vous le rendez plus fort et vous l'aimez davantage. Il en va de même pour la patrie: aimer la patrie, en la concrétisant, en voyant tous ses avantages et ses inconvénients, en la descendant du piédestal et en en faisant un objet de soins quotidiens: amour, affection, critique, critique acerbe, débat, dispute, oui, querelle de famille, et la protéger avec tout cela. C'est ainsi que je perçois le symbole d'aujourd'hui. Ohan Durian a été descendu de deux piédestaux, culturel et politique, et a été placé et reposé sur le sol de la République d'Arménie. C'est le symbolisme d'aujourd'hui, et je nous félicite tous à l'occasion de ce symbolisme."

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