Communiqués de presse

Premier ministre: le Conseil public doit être un lieu de réflexion, où seront débattues les stratégies de développement du pays ainsi que des questions concrètes

23.04.2025

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré les membres nouvellement formés du Conseil public au Matenadaran, sous la présidence d’Ara Khzmalyan, président du Conseil.

Dans son discours, le Premier ministre a d’abord félicité les membres du Conseil pour leur nomination à cette fonction, et a souligné que la disposition constitutionnelle selon laquelle le Conseil public est un organe consultatif du gouvernement devait, à terme, être pleinement mise en œuvre. Nikol Pashinyan a insisté sur le fait que le gouvernement avait un besoin pressant et constant d’une telle plateforme et d’un tel format de consultation. Il a exprimé l’espoir que le nouveau Conseil public assumera ce rôle.

« Ma perception est que le Conseil public doit avant tout être un lieu de réflexion, où auront lieu des discussions sur les stratégies de développement du pays, mais aussi sur des questions tactiques et spécifiques. Je pense que c’est une bonne opportunité pour le gouvernement de rendre notre travail futur plus efficace », a déclaré le Premier ministre.

Selon Nikol Pashinyan, l’idée selon laquelle le patriotisme sans professionnalisme peut même être dangereux reflète fidèlement la situation et le chemin que le pays a parcouru. Il a souligné que, depuis les premiers jours de la République, le problème fondamental a été un patriotisme souvent dépourvu de professionnalisme. Cela ne signifie pas, selon lui, qu’il n’y a pas eu ou qu’il n’y a pas de professionnels en Arménie. « Il s’agit d’autre chose : être professionnel en tant qu’artiste, en tant que scientifique, en tant que travailleur de la santé ou dans l’industrie, c’est une chose importante. Mais être professionnel dans sa relation à l’État, dans la construction de l’État, c’est un défi bien plus sérieux, surtout dans une société où les traditions étatiques sont fragmentées, interrompues, et où il n’y a pas d’institutions et de traditions profondément enracinées. Malgré le climat de pessimisme dominant sur les plateformes publiques en Arménie aujourd’hui, je dois je dois souligner que, pour moi, la disposition dominante reste l’optimisme — et que ce n’est pas une simple émotion. On dit souvent que le pessimiste est un optimiste bien informé. Mais qu’en est-il de celui qui, bien informé, traverse le champ du pessimisme pour revenir à celui de l’optimisme ? C’est sans doute celui qui comprend plus complètement la situation, dans toutes ses nuances, à la fois dans le présent et dans une perspective historique plus large », a conclu le Premier ministre.

Le chef de l’État a souligné qu’aujourd’hui, il est bien plus optimiste quant à l’avenir de la République d’Arménie qu’il ne l’était en 2018 ou 2019, et encore plus par rapport à 2020 ou 2021. Qu’est-ce qui a changé entre-temps ? Selon la perception et le point de vue du Premier ministre, ce qui a changé, c’est que le Gouvernement dispose désormais d’un projet concret. « Et je voudrais que nous ne sous-estimions pas l’importance de ce projet, notamment parce qu’il repose sur nos propres actions, et non sur celles des autres ; sur les décisions que nous prenons, et non celles que d’autres pourraient ou ne pourraient pas prendre. À mes yeux, le changement le plus fondamental dans la vision du Gouvernement et du système étatique, c’est précisément cela. J’ai essayé d’en parler lors de mes deux dernières interventions à l’Assemblée nationale, et aujourd’hui, je tiens à le souligner particulièrement devant le Conseil public. L’optimisme vient du fait qu’il y a un projet sur la table, et que sa réalisation dépend à 90 % – voire davantage – de nous, exclusivement de nous, et des décisions que nous prendrons en tant que société, en tant qu’État, en tant que peuple. À mon sens, c’est la nouvelle la plus importante que je souhaitais partager avec vous », a déclaré Nikol Pashinyan, en précisant toutefois que l’optimisme ne signifie pas garantie de succès.

Selon le Premier ministre, l’une des caractéristiques essentielles de ce projet est justement qu’il n’est pas garanti. Ce projet suppose du travail, des discussions dans des formats très variés, des décisions, et surtout une coopération active avec la société. Le chef du Gouvernement a exprimé l’espoir que le Conseil public deviendra précisément cette plateforme de discussion.

Nikol Pashinyan a souhaité plein succès aux membres du Conseil public dans leurs travaux et a assuré que le Gouvernement participera activement et à un haut niveau, dans l’esprit que le Conseil public nouvellement formé devienne une véritable plateforme de confrontation d’idées, de discussions, de débats- mais non de conflits.

Enfin, les questions liées aux futures activités du Conseil public ont été abordées. Le Premier ministre Pashinyan a répondu aux questions des membres du Conseil.

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