Communiqués de presse
Premier ministre : l'Arménie a besoin d'une nouvelle Constitution approuvée par le vote du peuple, afin que le peuple la considère comme la sienne, la règle de vie dans sa patrie-État qu'il a lui-même créée
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À l'occasion du 30e anniversaire de la Constitution de la République d'Arménie, une cérémonie solennelle a eu lieu au Théâtre académique national d’opéra et de ballet Alexandre Spendiaryan.
L’événement s’est tenu en présence du Premier ministre Nikol Pashinyan, du président de la République Vahagn Khatchatourian, du président de la Cour constitutionnelle Arman Dilanyan, de représentants des pouvoirs législatif et exécutif, ainsi que des chefs des missions diplomatiques accréditées en Arménie.
Des discours de félicitations ont été prononcés par le Premier ministre Nikol Pashinyan, le président Vahagn Khatchatourian et le président de la Cour constitutionnelle.
Le Premier ministre, félicitant tout le monde à l'occasion de la Journée de la Constitution et du 30e anniversaire de celle-ci, a présenté l'idéologie de l'«Arménie réelle».
Nikol Pashinyan a évoqué la manière dont le thème de la Constitution s’est croisé, au cours de l’année écoulée, avec l’idéologie de l’Arménie réelle. Selon le chef de l’État, il est apparu au fil du temps qu’il est impossible de comprendre et d’apprécier pleinement cette idéologie sans prendre en compte la question constitutionnelle, car ces deux sujets sont étroitement liés et s’entrecroisent. « Cela est directement lié au slogan : «La Patrie, c’est l’État. Tu aimes ta patrie ? Renforce ton État. » Ce slogan est ancré dans les 500 ans d’histoire de notre peuple. Pourquoi évoquer tout cela à l’occasion de la Journée de la Constitution ? Pendant 500 ans, en aimant continuellement la patrie, parfois jusqu’à haïr l’État, n’est-il pas possible que notre subconscient civique n’ait pas encore surmonté ce réflexe de résistance envers l’État, malgré l’amour envers la patrie ? Lors de diverses discussions, je me suis convaincu que cette résistance à l’égard de l’État est devenue un réflexe acquis que nous devons aujourd’hui dépasser », a déclaré le chef de l’État.
Nikol Pashinyan a souligné que, selon sa perception, l’ordre juridique établi en Arménie au cours des 35 dernières années est encore perçu par le peuple arménien comme quelque chose qui ne résulte pas de sa propre volonté, comme une règle de vie commune, mais plutôt comme quelque chose qui a une fois de plus été décidé par d’autres, sans sa participation. « À mon avis, la Constitution est un accord entre les citoyens au sein du pays, définissant les relations entre citoyen et citoyen, citoyen et collectivité, collectivité et gouvernement, en somme, un accord autour de l’ordre juridique dans le pays, qui doit être reflété dans la Constitution. Face à la question de savoir pourquoi les citoyens ne ressentent pas un lien profond ou un sentiment d’appartenance envers cet ordre juridique, j'en suis arrivé à une conclusion bien connue mais rarement exprimée : néanmoins, nos Constitutions en vigueur, depuis 1995, ont au moins laissé subsister la question de leur adoption par la libre expression de la volonté populaire et par un vote libre. C'est une question dont la réponse n'est pas univoque », a noté Nikol Pashinyan.
Selon le Premier ministre, bien que la Constitution et l’ordre juridique de l’Arménie aient été rédigés par des spécialistes compétents, mais ce qui aurait dû se produire grâce à la libre expression de la volonté populaire ne s’est pas réellement produit. D’après l’analyse du chef de l’État, c’est précisément pour cette raison qu’aujourd’hui encore, en République d’Arménie, de nombreuses personnes perçoivent la patrie comme une plateforme de résistance à l’État. Les citoyens ne ressentent pas que la règle de vie actuellement en vigueur dans le pays est le fruit de leur propre volonté.
« Le constituant de l’ordre juridique, c’est le people. Quelle que soit la beauté et la qualité de la Constitution que nous pourrions rédiger, si le Dieu de l'ordre juridique, c’est-à-dire le peuple, n'a pas manifesté sa libre expression et obtenu les résultats indiscutables et incontestables du référendum n’a pas eu lieu, alors la patrie continuera d’être perçue chez nous comme une plateforme de résistance à l’État. Et quelle est la solution ? La solution est la suivante : la République d’Arménie a besoin d’une nouvelle Constitution, approuvée par le peuple à travers son vote, afin que le peuple considère cette Constitution comme sienne, comme lui appartenant, comme une règle de vie dans sa patrie-État qu’il a lui-même créée », a souligné le Premier ministre.
Selon Nikol Pashinyan, la République d’Arménie a besoin d’une nouvelle Constitution qui doit avoir un objectif clair et refléter la réalité actuelle de la société arménienne. «Cette réalité est la suivante : la République d’Arménie dit à son citoyen que la patrie et l’État sont désormais une seule et même chose. Mais, contrairement à toute notre histoire passée, à des millénaires d’expérience, notre message aujourd’hui doit être très clair. Et l’expression concrète de ce message doit être une nouvelle Constitution, adoptée par la libre volonté du peuple arménien. Et cette Constitution devra dire : Citoyen de la République d’Arménie, l’État, c’est toi, tu es la République d’Arménie.»