Communiqués de presse
Le Premier ministre participe au quatrième Forum arménien de la démocratie
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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a participé, dans le cadre du quatrième Forum arménien de la démocratie, à une table ronde intitulée « La qualité de la démocratie en Arménie : défis et indicateurs d’évaluation ».
Dans son discours, le Premier ministre a salué les participants et souligné l’importance de la tenue de tels forums. Répondant à la question de savoir quel est l’idéal démocratique qu’il poursuit durant son mandat, il a proposé de modifier la relation aux mots « rêve », « avenir » et « idéal » : « Pourquoi devrions-nous rêver de démocratie si aujourd’hui nous pouvons en discuter, la créer et la construire ? Autrement dit, nous rêvons constamment, mais de quoi rêvons-nous ? »
Nikol Pashinyan a insisté sur le fait qu’il y a des questions essentielles à aborder : tous les acteurs de notre démocratie veulent-ils réellement la démocratie ? La démocratie est-elle une valeur pour eux ? Qui est aujourd’hui en Arménie le leader, le défenseur et le porteur des valeurs démocratiques ? « Nous avons une situation exceptionnelle où ce sont les autorités qui portent ces valeurs. Grâce aux récentes évolutions politiques, idéologiques et conceptuelles, nous ouvrons un champ plus large à la démocratie », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de soulever et de discuter toutes les questions en suspens.
Selon le Premier ministre, la caractéristique la plus importante de la démocratie est l’auto-évaluation: « Là où il n’y a pas d’auto-évaluation, il n’y a pas de démocratie. Je pense que nous devons parler de notre standard de démocratie : qu’est-ce que la démocratie et comment la concevons-nous ? »
En réponse à une question sur les réformes importantes à mener pour atteindre une démocratie idéale en Arménie, le chef du gouvernement a affirmé : « Oui, je peux citer la nouvelle Constitution, où le problème institutionnel majeur à résoudre est, selon moi, l’établissement d’un lien organique entre le pouvoir judiciaire et le peuple. J’ai dit que le pouvoir appartient au peuple et que tout pouvoir doit émaner du peuple. Aujourd’hui, je constate un grave problème systémique : le pouvoir judiciaire en Arménie ne découle pas du peuple. Non seulement il ne découle pas du peuple, mais il est totalement déconnecté de lui, sans aucun lien organique. »
À cet égard, le Premier ministre a souligné que certaines modifications et propositions, issues de la nouvelle Constitution, devraient sérieusement résoudre ce problème. « L'autre proposition a été élaborée au sein de l'équipe politique, il s’agit d’introduire en Arménie l’institution des juges assermentés, afin de résoudre définitivement ce problème. Si nous ne le résolvons pas, nous ne pourrons pas résoudre de nombreux problèmes fondamentaux. À mon avis, c'est là que réside le principal problème de notre démocratie », a déclaré Nikol Pashinyan, soulignant la nécessité de créer un système de justice aussi prévisible que possible et moins sujette à des manipulations politiques.
Le chef de l’État a également indiqué que l’adoption de la nouvelle Constitution devra créer un lien organique entre le peuple et l’ordre juridique : « Depuis 1995, lors des référendums constitutionnels, aucune majorité de « 50+1 % » du peuple n’a voté en faveur de la Constitution actuelle. C’est une question politique, mais c’est aussi une question organique : l’ordre juridique établi en Arménie n’est pas considéré comme légitime par le peuple. Le peuple ne considère pas avoir conclu un accord pour vivre selon ces règles à l’intérieur du pays », a-t-il déclaré, ajoutant que sans cette réforme, il sera impossible de résoudre ces problèmes, notamment institutionnels.
Le Premier ministre a répondu à d’autres questions des participants durant la table ronde.