Le Premier ministre Nikol Pashinyan et son épouse Anna Hakobyan ont assisté au concert consacré au 80e anniversaire de l'Artiste du Peuple de la République d'Arménie, Robert Amirkhanian, à la salle Aram Khachaturian.

Félicitant le grand compositeur, le Premier ministre Pashinyan a notamment dit:

« Chers présents,

Représentants du monde de la culture,

Chers invités,

C’est un grand honneur pour moi de prendre la parole à cette occasion aujourd’hui.

Il y a une telle question éternelle en général: que restera-t-il quand le temps passera? Peu importe combien de temps on parle - 5 ans, 10 ans, 20 ans. Dans ce cas, nous parlons de 80 ans et, à mon avis, aujourd’hui et ici, nous essayons de formuler la réponse à cette question: que reste-t-il dans les résultats de ces 80 ans? Il est clair que ces 80 années n’ont pas été faciles, ils ont eu leurs difficultés, mais au final, il reste cette salle comble et chaleureuse, ses chansons qui n’appartient pas seulement et pas tellement à leur créateur, mais elles sont la propriété de notre peuple.

Je suis convaincu que les nombreuses chansons retenties ici emportent de nombreuses personnes présentes au fond de leurs histoires. Ces chansons ont raconté à chacun de nous une histoire unique, peut-être la seule connue, de notre vie, de notre environnement, de notre famille, de nos enfants et de ce qui reste fait partie intégrante de notre identité.

De manière générale, notre identité nationale est probablement l’un des problèmes les plus importants aujourd’hui. Par le mot «identité», je comprends principalement la littérature, la musique, les arts visuels, en particulier l’urbanisme. Aujourd'hui, nous parlons également de notre identité. Lorsque la célèbre «Berceuse» a sonné, je pensais à notre identité nationale, car oui, il y a des chansons et il doit y en avoir qui façonnent notre identité. Qu'est-ce que cela a à voir avec l'identité? Je pensais que plusieurs générations d’Arménie avaient écouté cette chanson pendant des années et qu'elle nous liait tous avec des ailes invisibles, créant une identité, un tout, un corps, une nation, un peuple, et c'est une question d'identité. Je ne sais pas qui et quels enfants écoutent encore cette chanson avant d'aller au lit ou pendant le sommeil, mais je peux témoigner que, par exemple, notre Arpi dort au son de cette chanson et que je peux dire que nous avions besoin, nous avons besoin et nous aurons besoin de telles chansons.

Je me souviens d'une conversation avec le ministre de l'Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports, où je disais que nous respectons bien sûr toutes les œuvres mondialement connues, mais nous avons évoqué le fait que nous ressentons néanmoins un certain sentiment de jalousie à la veille du Nouvel An les gens écoutent des chansons étrangères, tandis que nous avons les chansons nationales aussi belles. Nous nous sommes même fixé l'objectif de créer des chansons qui continueront de nous unir comme «Berceuse», renforçant notre identité, l'identité de chacun de nous, notre identité collective.

Et il y avait une autre réponse à cette question: que se passera-t-il quand ce temps passera? Il y aura la chorale « Tsiatsan» de Stepanakert, la constellation d'étoiles qui a brillé sur la scène aujourd'hui. Je tiens tout particulièrement à vous remercier pour ce format lorsque nous avons écouté la chorale « Tsiatsan», l'Orchestre de jazz d’Artsakh, le choeur d'État d’Artsakh et notre chorale des Forces armées. C'était à propos de ce qui allait se passer, et c'est très symbolique que nous ayons cette réponse.

Monsieur Amirkhanian,

C’est un grand honneur pour moi aujourd’hui de vous féliciter pour votre 80e anniversaire dans cette salle et d’exprimer la gratitude au nom du Gouvernement de la République d’Arménie, au nom des citoyens de la République d’Arménie, au nom du peuple arménien, pour le patrimoine que nous avons aujourd’hui. Aujourd'hui, nous sommes ici pour vous honorer et exprimer notre gratitude pour l'héritage que vous avez créé et que nos enfants ont également hérité aujourd'hui en la personne de la chorale « Tsiatsan», ainsi que de nombreux autres chorales qui chanteront vos chansons. , l'hymne de nos forces armées, l'hymne de notre âme, l'hymne de nos rêves, l'hymne selon lequel nous avons une patrie dont nous rêvons, et nous aurons une patrie dont nous continuerons à rêver. »։

Avec la médiation du Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan, l’Artiste du peuple arménien, le compositeur Robert Amirkhanian a reçu l’Ordre «Pour le mérite de la patrie», de 1re classe, pour sa contribution au développement de l'art musical et pour ses mérites dans le développement de l'art musical arménien. Le Premier ministre a remis le prix d'État à Robert Amirkhanian et l'a à nouveau félicité pour son 80e anniversaire.