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La formation de marchés communs pour l'électricité, le gaz, le pétrole et les produits pétroliers dans l'UEE fait partie des problèmes systémiques - Premier ministre

14.10.2021

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a pris part à la séance ordinaire du Conseil économique suprême eurasien, qui s'est tenue par vidéoconférence.

Le Président russe Vladimir Poutine, le Président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko, le Président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaev, le Président du Kirghizstan Sadyr Japarov, les Présidents des États observateurs de l'UEE - le Président de l'Ouzbékistan Shavkat Mirziyoyev et le Président de Cuba Miguel Diaz-Canel Bermudez, ainsi que le Président du Conseil de la Commission économique eurasienne Mikhail Myasnikovich, ont participé à la séance.

Nikol Pashinyan a notamment déclaré dans son discours :

"Distingués membres du Conseil économique Suprême eurasien,
Chers participants à la séance,

Tout d'abord, permettez-moi de remercier la partie biélorusse d'avoir organisé la rencontre à distance d'aujourd'hui.

Avant de commencer mon discours, je voudrais saluer chaleureusement le Président de la République d'Ouzbékistan Shavkat Mirziyoyev et le Président de la République de Cuba Miguel Diaz-Canel Bermudez.

Chers collègues,

Il est tout à fait évident que la formation de marchés communs pour l'électricité, le gaz, le pétrole et les produits pétroliers dans la zone de l'UEE fait partie des problèmes systémiques.

La formation de marchés sectoriels communs dans le secteur de l'énergie n'est pas seulement une question de mise en œuvre des dispositions du traité de l'UEE, mais aussi une condition préalable à la pleine réalisation du potentiel d'intégration économique. Ceci, à son tour, prédétermine la complexité du processus d'harmonisation des principes et des mécanismes de ce marché, qui implique de prendre en compte les différentes opportunités et intérêts des pays dans le secteur de l'énergie. Cependant, des progrès significatifs peuvent être enregistrés dans la conclusion du futur accord, ainsi qu'une volonté de continuer à travailler sur les questions en discussion, ce qui, nous l'espérons, permettra de résoudre la question dans un délai raisonnable. Nous supposons qu'à long terme, tous les pays, ainsi que l'union économique, bénéficieront de la mise en œuvre réussie des tâches sont fixées.

L'élimination des obstacles au commerce réciproque dans l'UEE est l'une des priorités de l'Union, qui vise à assurer le fonctionnement des marchés intérieurs sans barrières ni limites, y compris les barrières qui restreignent la liberté d'accès des entrepreneurs aux marchés des États membres de l'UEE.

La mise en œuvre des accords existants dans ce domaine renforcera les fondements des activités de l'Union, et l'absence de barrières au sein de l'Union augmentera non seulement le niveau de confiance entre les États membres, mais aussi notre compétitivité sur les marchés étrangers. Dans ce contexte, je considère qu'il est nécessaire d'intensifier les efforts pour identifier et éliminer les obstacles au commerce, pour créer des marchés communs de biens et de services, pour construire des chaînes d'approvisionnement efficaces, pour accroître le potentiel de transit de l'Union, en tenant compte des intérêts des milieux d'affaires et des droits des citoyens des États membres de l'Union. Je suis convaincu que l'introduction et le développement efficaces des technologies numériques contribueront à minimiser ou à éliminer complètement les obstacles.
À l'heure actuelle, la question de la protection du marché intérieur de l'Union est urgente, surtout en cas d'impact négatif causé par la pression économique d'un tiers. Dans ce contexte, le développement de mesures de réponse est une question importante de l'agenda de l'intégration eurasienne, comme tout autre agenda d'intégration régionale.

L'Arménie est prête à collaborer étroitement pour trouver les moyens de développer une approche commune fondée sur le droit international, en tenant compte de l'expérience des États membres.

L'un des problèmes auxquels est confrontée la communauté mondiale est le changement climatique, qui affecte non seulement l'économie mais aussi les processus sociaux. À cet égard, nous devons coopérer pour atténuer les effets du changement climatique, promouvoir la "reprise verte" et élaborer des mesures visant à développer des économies à faible émission de carbone.

Je suis convaincu que cela contribuera également à l'introduction plus large de nouvelles technologies et à la modernisation des économies nationales, ainsi qu'à l'augmentation du niveau des industries basées sur la connaissance.

Étant donné qu'un certain nombre de constructeurs automobiles ont déjà annoncé qu'ils allaient passer à la production de voitures électriques dans un avenir proche, le sous-développement du marché des voitures électriques dans nos pays entraînera certainement un retard technologique et une baisse de la compétitivité.

À cet égard, je demande à la Commission, ainsi qu'aux États membres, de renforcer les travaux dans cette direction, d'y associer plus activement le monde des affaires et les cercles scientifiques.

Pour finir, je voudrais vous remercier pour votre travail commun et réaffirmer une fois de plus l'engagement de la partie arménienne envers les idées qui sous-tendent l'intégration eurasienne.

Merci pour votre attention".

Un certain nombre de questions d'actualité liées aux activités de l'Union économique eurasienne ont été évoquées au cours de la séance. Il s'agissait notamment de la lutte commune contre le coronavirus, de la maîtrise de l'impact de la pandémie sur l'économie, de la coopération dans le secteur de l'énergie, de la formation de marchés communs du pétrole et du gaz, et de la coopération dans le domaine du changement climatique et la coopération environnementale.

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