Discours et messages

Message de félicitations du Premier ministre Nikol Pashinyan à l'occasion du Jour de la République

28.05.2023


Monsieur le Président de la République d’Arménie,
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Chers membres du Gouvernement,
Représentants du pouvoir exécutif,
Députés de l’Assemblée nationale,
Chers représentants des organes judiciaires et des collectivités locales,
Cher peuple,
Chers citoyens de la République d’Arménie,

Je félicite tout le monde en ce 28 mai, jour de la Fête de la République. En ce jour de 1918, le peuple arménien a créé un État républicain pour la première fois de son histoire. Pour la première fois dans notre réalité, un État a été créé où le pouvoir appartenait au peuple.

Cet événement historique a eu lieu dans les conditions de l’effondrement des empires, de la formation d’un nouvel empire et d’un nouvel ordre mondial, lorsque notre peuple a pu prouver son droit de vivre dans les batailles de Sardarapat, Bash-Aparan et Gharakilisa.

Mais la Première République a seulement existé pendant deux ans et demi, aussi parce qu'après avoir gagné la bataille pour l'existence, après avoir proclamé un État, nous n'avons pas eu le temps de formuler notre vision de vivre dans un État indépendant, nous n’avons pas réussi à vivre dans le première république confortable et profitable pour nous-mêmes.

La Première République n’a pas réussi à se positionner comme un vecteur de sécurité, de bien-être et de bonheur de ses propres citoyens, car, de fait, elle n’a pas connu un seul jour de paix tout au long de son existence. La famine, l’émigration du génocide, les conflits internes, le manque séculaire d’économie, les institutions de l’État, la culture de l’État, l’influence étrangère, la guerre ont provoqué la chute de la Première République.

Ceci, cependant, ne minimise en rien le rôle de la Première République. Après une pause de plus de 540 ans, le peuple arménien a retrouvé son statut d'État et pour la première fois a fondé une République, dont les leçons sont aujourd'hui sur notre table.

Aujourd’hui, je voudrais mettre l’accent sur une seule de ces nombreuses leçons. Vivre en République d’Arménie doit être confortable et bénéfique pour le citoyen, la prospérité et le bonheur doivent exister aujourd’hui et non dans un avenir lointain, et le moment de démêler les nœuds historiques est maintenant et pas plus tard.

La Première République n’a pas eu le temps, nous avons encore. La Première République n’a pas pu tenir après la guerre de 1920, nous sommes debout après la guerre de 2020 et nous construisons un État-patrie ici et maintenant, et nous n’irons plus chercher pour une nouvelle patrie, parce que notre patrie est notre État.

Cet État est à la fois un but et un moyen. C’est un but, parce que l’État lui-même peut mieux exprimer l’intérêt de son fondateur, le peuple, c’est un moyen, parce que l’État lui-même peut mieux exprimer l’intérêt de son fondateur, le peuple. Et cet intérêt nous oblige à avoir la sécurité, le bien-être et le bonheur pour notre peuple qui souffre depuis longtemps, et cela est possible dans des conditions de relations établies avec les voisins, uniquement et uniquement dans des conditions de paix, ce que la Première République n’avait pas, quelque chose que, malheureusement, la Troisième République n’a pas encore.

C’est la raison pour laquelle nous avons adopté et mis en œuvre systématiquement le programme de paix, car tous nos martyrs sont tombés pour le bonheur et non la souffrance de leur propre peuple, et c’est une Arménie prospère, développée, vivante et sûre, la République d’Arménie, l’État d’Arménie qui apportera la paix éternelle aux âmes de tous nos martyrs.

Gloire à tous nos martyrs qui ont sacrifié leur vie pour la patrie.

Et vive la République d’Arménie !
Vive la République d’Arménie !


 

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