Discours et messages
Message du Premier ministre Nikol Pashinyan à l'occasion du 110e anniversaire du Génocide des Arméniens
Chers compatriotes,
Chers citoyens de la République d’Arménie,
Aujourd’hui, nous commémorons la mémoire des innocentes victimes du Medz Yeghern, du Génocide des Arméniens qui furent exterminées à la suite des massacres et des déplacements massifs ayant commencé en 1915.
Ces événements survenus à la fin de l’existence de l’Empire ottoman ont profondément marqué l’âme et la conscience de chaque Arménien. Pour de nombreux citoyens de la République d’Arménie, le Génocide n’est pas seulement une tragédie nationale, mais aussi familiale et personnelle.
Survivre à cette tragédie a été, depuis plus d’un siècle, l’une des questions centrales de notre agenda national, que cela ait été formulé explicitement ou non.
Les réflexions du gouvernement et les miennes personnelles autour de cet agenda convergent vers la conviction suivante :une Arménie développée, souveraine, sécurisée – c’est-à-dire dotée de frontières démarquées et délimitées – est le moyen de surmonter la tragédie du Medz Yeghern. C’est le garantie de notre fidélité à tous les sacrifices et à toutes les victimes de notre peuple.
Un État avec des intérêts étatiques, la République d’Arménie avec un territoire reconnu internationalement, des relations normalisées avec ses voisins, des frontières ouvertes, la paix, le travail, la prospérité, un citoyen libre et protégé – voilà ce qui doit entretenir la mémoire des victimes du Génocide, voilà comment nous devons surmonter la tragédie du Medz Yeghern.
Chers compatriotes,
Chers citoyens de la République d’Arménie,
Nous empruntons ce chemin, car c’est ainsi que nous interprétons le message que nous envoie l’Histoire. C’est ainsi que nous comprenons le battement du cœur de chacun d’entre vous, de chaque citoyen de la République d’Arménie, un battement qui n’est ni diffusé par la télévision, ni exprimé sur les réseaux sociaux, mais qui est entendu par la majorité gouvernementale que vous avez élue et par moi-même, personnellement.
Suivre ce chemin n’est pas une question d’optimisme ou de pessimisme, mais une mission: assurer la pérennité de la République d’Arménie, de notre patrie-État. Et après avoir traversé de rudes épreuves et des tragédies, nous avons mérité cette opportunité - et nous ne devons pas la manquer. Et je suis convaincu que nous, le peuple et son équipe dirigeante élue, ne raterons pas cette opportunité, pour l’honneur de nos martyrs et pour l’avenir de nos générations.
Gloire aux martyrs !
Vive la République d’Arménie !
