Discours et messages

Discours du Premier ministre Nikol Pashinyan à l’occasion de la Journée du Citoyen

26.04.2025

Cher peuple, chers citoyens de la République d’Arménie,

Aujourd’hui, nous célébrons la Journée du Citoyen, et je vous adresse mes félicitations à tous à l’occasion de cette Fête.

De quoi s’agit-il, cette Fête? Qu’y a-t-il à célébrer ?

La Journée du Citoyen symbolise le fait que le peuple - c’est-à-dire l’ensemble des citoyens de la République d’Arménie - est le véritable détenteur du pouvoir dans notre pays.

Depuis déjà sept ans, cette réalité est incontestable en République d’Arménie, car tous les niveaux de pouvoir électif sont issus de la volonté du peuple. Depuis la Révolution populaire, non violente et de velours de 2018, non seulement aucune élection n’a été falsifiée en Arménie, mais l’idée même qu’un tel phénomène ait pu exister par le passé a été oubliée.

Et cela constitue une immense raison de nous réjouir. Notre gouvernement est le garant de la libre expression du peuple, mais en retour, c’est au peuple qu’il revient de défendre, par sa propre expression, son droit à cette liberté. Et cela est d’une importance capitale.

Cette fête est celle de la liberté du citoyen. En République d’Arménie, le citoyen est libre : les libertés de réunion, d’expression et de presse sont garanties depuis la Révolution populaire de 2018, à tel point que certains citoyens perçoivent parfois cette liberté comme une menace à la leur. Mais ici, le gouvernement et la majorité au pouvoir ont peu à faire : ce sont les mécanismes d’autorégulation qui doivent garantir le développement continu d’une culture de la liberté. Le gouvernement garantit, et continuera de garantir, la liberté du citoyen.

La Journée du Citoyen est aussi celle du bien-être. Depuis la Révolution de 2018, l’économie de l’Arménie a connu une croissance de 43,5 %, et le budget de l’État a enregistré 4,2 milliards de dollars de recettes supplémentaires. Ce sont des facteurs essentiels du bien-être national - un bien-être fondé sur le travail légal et créatif.

La Journée du Citoyen, c’est aussi celle de la tolérance zéro envers la corruption. Depuis la Révolution, des institutions anti-corruption ont été mises en place : la Commission de prévention de la corruption, le Comité anti-corruption, un système judiciaire à trois niveaux, des mécanismes de saisie des biens illégalement acquis et de protection des intérêts des collectivités locales.

Le Gouvernement et la majorité parlementaire en sont les principaux initiateurs et leaders. La corruption systémique a été éradiquée en Arménie, et une lutte quotidienne est menée contre la corruption en réseau. Dans cette lutte, un soutien public toujours plus fort est nécessaire.

Mais la Journée du Citoyen, avant tout, célèbre l’État et la notion d’État, car il n’y a pas de citoyen sans État - c’est l’État qui donne au citoyen son identité.

Chers citoyens, chers amis,

Depuis la Révolution de 2018, une tension progressive s’est accumulée autour de cette subtilité, car le sens fondamental de la Révolution doit parvenir à son accomplissement. Le changement essentiel dans la relation entre l’État et le citoyen est le suivant : avant la Révolution, l’État était le maître du citoyen ; après la Révolution, c’est le citoyen qui est le maître de l’État. Ce changement fondamental doit devenir, chez nous, non seulement une prise de conscience, une culture sociale et psychologique, une tradition, mais aussi une pratique quotidienne.

Ce changement est en train de se produire, mais non sans contradictions. C’est un chemin que nous devons parcourir pour garantir notre objectif suprême : la pérennité de notre État indépendant, la République d’Arménie.

Ce chemin traverse des nœuds complexes de politique intérieure et extérieure, parfois des effondrements, des tragédies. Mais nous avançons sur ce chemin sans jamais perdre de vue l’intérêt fondamental du citoyen : celui de l’État. C’est autour de cet intérêt que nos politiques ont été et continueront d’être construites.

C’est une voie difficile, mais inévitable - la voie de l’indépendance, de la souveraineté, de la conscience étatique et de la paix. Et nous suivrons cette voie sans attendre d’applaudissements.

Gloire aux martyrs,
Vive la République d’Arménie,
Vive le Citoyen de la République d’Arménie !

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