Le Premier ministre Nikol Pachinian a assisté à Armavir au Festival dédié au 34ᵉ anniversaire de l’indépendance de la République d’Arménie.

Le Chef du Gouvernement a prononcé un discours, déclarant notamment :

« Chers citoyens de la République d’Arménie, rassemblés sur la place centrale d’Armavir, ainsi que vous qui nous suivez à la télévision et sur internet, aujourd’hui nous sommes le 21 septembre et je vous félicite tous à l’occasion de la fête de l’indépendance de la République d’Arménie.

Le 21 septembre 1991 s’est tenu le référendum sur l’indépendance, et plus de 94 % des citoyens de la République d’Arménie ont répondu “oui” à la question de savoir s’ils souhaitaient que l’Arménie devienne un État indépendant, hors de l’Union soviétique. Depuis ce jour, notre pays, notre État a traversé de nombreuses épreuves. Et c’est à travers ces épreuves que la conscience de notre peuple en matière d’indépendance et d’État s’est considérablement renforcée. Grâce à cette conscience, nous avons pu surmonter toutes les difficultés qui nous ont accablés.

En ce jour de fête, depuis cette tribune, je tiens à remercier chacun d’entre vous, tous les citoyens de la République d’Arménie, ainsi que tous nos martyrs qui se sont tenus fermement pour l’indépendance, la liberté et la souveraineté de l’Arménie.

Le processus d’acquisition de l’indépendance est semblable au passage d’un trajet en wagon de train à un voyage en automobile. L’État ressemble à une voiture qui peut transporter son propriétaire, le people, du point A au point B, de notre situation actuelle vers tout nouvel objectif que nous nous fixons. Mais, comme pour toute automobile, il y a plusieurs conditions essentielles : il faut entretenir l’état de notre État, avoir nos documents en règle, connaître les règles de circulation mondiales afin de conduire notre pays de manière correcte et avisée vers la destination dont nous rêvons. Cette destination, c’est la liberté, la prospérité, la sécurité, la paix et le bonheur.

Je veux vous assurer avec confiance qu’aujourd’hui, oui, notre pays se sent très sûr sur ce chemin. Quand nous en parlons, nous ne rêvons pas seulement de l’avenir, car nous voulons que l’avenir soit aujourd’hui, et l’avenir, c’est aujourd’hui. Cette place pleine à craquer est le symbole de notre liberté d’aujourd’hui, le symbole de notre souveraineté d’aujourd’hui, le symbole de notre indépendance d’aujourd’hui, ainsi que de notre conscience, selon laquelle nous devons, par le travail, l’éducation et nos propres efforts, construire le bonheur et la prospérité auxquels notre peuple a droit.

Notre peuple mérite de vivre heureux et dans la prospérité. Et nous devons, de nos propres mains, construire le bonheur et la prospérité de notre pays. Ce bonheur et cette prospérité constituent le monument le plus éloquent, le plus digne et le plus juste à nos martyrs, à tous nos soldats et nos citoyens tombés pour l’indépendance de notre pays. Aujourd’hui, je veux que nous rendions tous hommage à nos martyrs : ceux qui sont tombés pour que l’Arménie vive, pour que nos enfants vivent, pour que la République d’Arménie obtienne une véritable liberté et une véritable indépendance.

Et dans le silence, en votre présence et avec votre permission, en ce jour de fête, sur cette place festive, je m’agenouillerai devant eux.

Gloire aux martyrs et vive la République d’Arménie ! »