Discours et messages
Discours du Premier ministre de la RA, Nikol Pashinyan, à la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies
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Monsieur le Président,
Excellences,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Les discours prononcés depuis cette tribune par tous les dirigeants de la République d'Arménie ont principalement porté sur le conflit entre la République d'Arménie et la République d'Azerbaïdjan. Il en a été de même pour mes discours de 2018 à 2023.
L'année dernière, lors de la 79e session de l'Assemblée générale, j'ai essayé pour la première fois de ne pas parler du conflit entre la République d'Arménie et la République d'Azerbaïdjan, mais plutôt de la paix. Mon discours était très prudent, très incertain, même si, à ce moment-là, plus de 12 kilomètres de la frontière interétatique entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan avaient déjà été délimités pour la première fois et que les règlements relatifs aux activités conjointes des commissions de démarcation des deux pays avaient été signés par les vice-premiers ministres des deux pays.
Après mon discours, des événements décisifs se sont produits dans les relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Tout d'abord, les règlements relatifs aux activités conjointes des commissions de démarcation ont été ratifiés en Arménie et en Azerbaïdjan, acquérant ainsi la plus haute force juridique.
Il s'agit du premier document international bilatéral signé et ratifié entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
Ce document mentionne la déclaration d'Alma-Ata du 21 décembre 1991 comme principe fondamental de la démarcation des frontières entre les deux pays, la démarcation des frontières interétatiques.
Ainsi, les processus optimistes de la période précédente se sont poursuivis au cours de l'année écoulée.
En mars de cette année, l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont pu s'entendre sur un projet d'accord visant à établir la paix et des relations interétatiques et conclure les négociations sur ce projet avec un résultat positif.
Dans ce document également, les parties, se référant à la Déclaration d'Alma-Ata, confirment leur compréhension que les frontières entre les anciennes républiques socialistes soviétiques de l'URSS sont devenues les frontières internationales des États indépendants respectifs et, sur cette base, elles reconnaissent et respectent mutuellement leur souveraineté, leur intégrité territoriale, l'inviolabilité des frontières internationales et leur indépendance politique.
Comme vous l'avez vu, la référence à la Déclaration d'Alma-Ata signifie que les deux pays reconnaissent que le territoire de la République d'Arménie est identique au territoire de la République socialiste soviétique d'Arménie, et que le territoire de la République d'Azerbaïdjan est identique au territoire de la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan, et que les frontières qui entourent ces territoires sont inviolables.
L'accord susmentionné sur l'établissement de la paix et des relations interétatiques entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan a été paraphé le 8 août dernier à Washington DC, dans la capitale américaine, à la Maison Blanche, par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, en présence du président américain, du président azerbaïdjanais et de moi-même.
Le 8 août, la rencontre qui s’est tenue à la Maison Blanche a culminé avec la Déclaration que nous avons adoptée avec le président de l’Azerbaïdjan à l’issue de nos discussions et que le président des États-Unis, Donald Trump, a signée en tant que témoin.
Cette Déclaration a acté que l’Arménie et l’Azerbaïdjan reconnaissent la nécessité de tracer la voie d’un avenir radieux, non conditionné par le conflit du passé, conformément à la Charte des Nations Unies et à la Déclaration d’Alma-Ata de 1991. Elle a également reconnu qu’après un conflit ayant causé des souffrances humaines indicibles, les conditions étaient désormais réunies pour que nos peuples engagent enfin des relations de bon voisinage, fondées sur les principes de l’inviolabilité des frontières internationales et de l’inadmissibilité du recours à la force en vue d’acquérir des territoires.
« Cette réalité, qui ne saurait et ne devra jamais être remise en cause, ouvre la voie à la clôture de la page de l’hostilité entre nos deux peuples. Nous rejetons et excluons fermement toute tentative de revanche, aujourd’hui comme à l’avenir », indique la Déclaration.
Dans ce même document, nous,dirigeants de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan,ն avons réaffirmé l’importance de l’ouverture des communications entre les deux pays, qu’il s’agisse des transports intérieurs, bilatéraux ou internationaux, sur la base du respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de la juridiction des États, afin de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans la région et au-delà.
Ces efforts comprendront la mise en place d’une communication sans entrave à travers le territoire de la République d’Arménie entre la partie principale de la République d’Azerbaïdjan et la République autonome du Nakhitchevan, ainsi que des avantages réciproques pour la République d’Arménie en matière de communications internationales et intérieures.
Il a également été acté que la République d’Arménie travaillera avec les États-Unis d’Amérique et, le cas échéant, avec des tiers convenus, afin de définir le cadre de mise en œuvre, sur le territoire de la République d’Arménie, du projet de communication intitulé « Route Trump pour la paix et la prospérité internationales » (ou TRIPP Route).
Nous avons confirmé notre détermination à entreprendre de bonne foi toutes les mesures nécessaires pour atteindre cet objectif dans les meilleurs délais.
Monsieur le Président, chers participants,
Que signifie tout cela ? Cela signifie, et je suis heureux d’en informer l’ensemble de la communauté internationale que la paix est désormais établie entre la République d’Arménie et la République d’Azerbaïdjan, Mesdames et Messieurs.
Dans cette paix, le rôle du président des États-Unis, Donald Trump, est décisif : c’est son engagement, sa constance et son sens des principes qui ont rendu possible ce qui paraissait impossible.
C’est pour cette raison que, avec le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, nous avons convenu de notre décision commune de proposer la candidature du président Trump au prix Nobel de la Paix, car nous avons vu de nos propres yeux, à travers notre propre expérience, que le président Trump est véritablement attaché à l’idéal de la paix.
Je tiens également à souligner le rôle des peuples d’Arménie et d’Azerbaïdjan, ainsi que de leurs gouvernements et parlements, sans le soutien desquels, bien entendu, il aurait été impossible d’atteindre ce résultat.
La paix est ainsi établie. Mais la paix n'est pas des vacances ; c'est un travail, un travail quotidien.
La paix nécessite des soins quotidiens, comme un nouveau-né, pour être protégée des infections, du froid et de la chaleur, de l'indifférence et du pessimisme.
Le conflit, en effet, nous pose beaucoup moins de questions, et les options de réponses en cas de conflit ne sont pas nombreuses. Alors que la paix apporte avec elle des questions, de nouvelles questions, davantage de questions, des questions en permanence, et que la vie pacifique consiste à répondre à ces questions avec soin et sans mépris pour la vie ; réfléchir avec diligence à ces questions et formuler les réponses de bonne foi, c'est l'institutionnalisation de la paix, qui est une nécessité permanente et quelque chose dont nous devons nous occuper chaque jour.
Dans ce contexte, il est extrêmement important de clarifier le sort des personnes dont on ignore où elles se trouvent et de traiter la question des personnes privées de liberté à la suite du conflit de longue date, ce qui fait également partie de notre programme de travail quotidien.
Le projet d'infrastructure TRIPP Route sera mis en œuvre sur le territoire de la République d'Arménie, selon un modèle commercial convenu dans le cadre d'un accord bilatéral entre les États-Unis et l'Arménie.
Composée de plusieurs dizaines de kilomètres d'infrastructures diverses, la route TRIPP aura une importance et un impact tant régionaux que mondiaux.
Soit dit en passant, dans le contexte de la préservation et du maintien de la paix établie, il est très important d'utiliser un discours favorable à la paix, légitime et consensuel lorsque l'on parle de ce projet.
Le président de l'Azerbaïdjan, avec lequel nous avons adopté la déclaration de Washington, a utilisé à plusieurs reprises depuis lors l'expression « corridor de Zangezur », y compris depuis cette tribune.
Une telle expression n'existe pas dans les documents convenus à Washington, elle n'a jamais figuré dans les négociations ou les documents entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Je pense qu'il serait judicieux que mon homologue azerbaïdjanais clarifie ce qu'il entend par cette expression, car dans la réalité arménienne, elle est perçue comme une revendication territoriale sur l'Arménie et est associée au discours conflictuel.
Dans les documents du 8 août, nous avons convenu d'un contenu et d'un discours clairs, et il n'est pas possible de comprendre que l'on puisse remettre en cause de quelque manière que ce soit l'engagement envers ces accords, que ce soit par le biais des discours que j'ai mentionnés et/ou d'autres discours exprimés depuis cette tribune. De tels discours ne renforcent pas la confiance des gens dans la paix ; ils ne découlent pas non plus de l'atmosphère de paix et des accords conclus au plus haut niveau.
À diverses tribunes, le président de l'Azerbaïdjan parle de la prétendue capitulation de l'Arménie.
Pour être franc, je ne comprends pas, en présence d'un contenu positif aussi important, obtenu grâce à des efforts conjoints considérables, pourquoi recourir à des sous-entendus agressifs qui n'ont aucun lien avec la réalité objective. La paix n'apporte-t-elle pas suffisamment de joie et de satisfaction ? Pour moi, par exemple, c'est le cas.
Ce qui me réjouit également, c'est le fait que la République d'Arménie est un État démocratique qui se développe à un rythme impressionnant, indépendant, souverain et qui construit aujourd'hui son propre avenir, un État qui ne nourrit ni ne répand la haine envers ses voisins ou envers quiconque.
J'attire l'attention de la communauté internationale sur le fait que le soi-disant « corridor de Zangezur » et les discours similaires ne découlent pas des accords conclus, n'ont aucun lien avec ceux-ci, ont un impact irritant et négatif et sont perçus comme une revendication territoriale à l'encontre d'un pays souverain, malgré les accords conclus et déclarés.
Mais cela ne nous détournera certainement pas d'un pouce de la pratique consistant à célébrer la paix obtenue et à mettre en œuvre les accords déclarés.
Dans mon discours d'aujourd'hui, vous ne trouverez d'ailleurs pas une seule disposition ou phrase pertinente dont je ne pourrais justifier la présence dans les accords écrits conclus entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sous diverses formes ou dans les documents signés et publiés à Washington le 8 août. Je suggère à mon homologue azerbaïdjanais de se concentrer sur la mise en œuvre rapide et précise des accords conclus, pour laquelle l'utilisation de discours légitimes est essentielle.
Ainsi, dans le cadre du projet de route TRIPP annoncé à Washington le 8 août, une voie ferrée, une autoroute, des pipelines et des lignes de transport d'électricité traverseront le territoire de l'Arménie, reliant l'Est à l'Ouest. Grâce à cet accord, le Nord sera également relié au Sud.
La simple énumération géographique suffit pour conclure qu'il s'agit là d'un reflet fidèle du projet « Carrefour de la paix », que j'ai eu l'occasion de présenter depuis cette tribune. Le projet d'infrastructure de la route TRIPP découle du programme « Carrefour de la paix », dont nous avons signé un mémorandum bilatéral avec le président Trump le 8 août à Washington DC concernant le développement des capacités.
Il me semble important de souligner que, conformément à la Déclaration de Washington, l’ouverture des communications entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan pour le transport national, bilatéral et international se fera dans le respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de la légalité des États.
Comme je l’ai déjà indiqué, ces efforts incluront une communication sans entrave à travers le territoire de la République d’Arménie entre la partie principale de la République d’Azerbaïdjan et la République autonome du Nakhitchevan, avec des avantages réciproques pour les communications internationales et nationales pour l’Arménie.
Ces accords représentent pour l’Arménie une excellente opportunité, non seulement pour la voie TRIPP, mais aussi pour l’introduction de technologies modernes de contrôle aux postes-frontières, douanes et autres points de surveillance, conformes aux standards les plus avancés et contemporains.
Pour le projet d’infrastructure de la voie TRIPP, il est essentiel d’ouvrir la frontière entre l’Arménie et la Turquie, permettant ainsi l’utilisation existante du chemin de fer, des routes, avec des perspectives de développement pour les pipelines, les lignes électriques et les câbles de communication.
Je me réjouis de constater qu’au cours de ces dernières années, un dialogue positif sans précédent s’est établi entre l’Arménie et la Turquie. Mes rencontres avec le président Erdogan se déroulent de manière régulière, avec un niveau de confiance continuellement croissant.
C’est un accomplissement que j’apprécie énormément et je suis convaincu qu’à court terme, il conduira à des résultats positifs, à savoir l’établissement de relations diplomatiques entre l’Arménie et la Turquie et l’ouverture complète de la frontière interétatique.
Mesdames et Messieurs,
Au cours de ces dernières années, la géographie des relations diplomatiques de la République d’Arménie s’est élargie de manière visible et agréable.
Depuis les 30 années d’indépendance, la République d’Arménie n’avait pas établi de relations diplomatiques avec l’Arabie Saoudite et le Pakistan. Je me réjouis de constater qu’à présent, des relations diplomatiques ont été établies entre nos pays et qu’un dialogue est en cours.
Parallèlement, les liens traditionnels de la République d’Arménie se développent de manière significative. Notre dialogue et notre fraternité avec la République islamique d’Iran et la Géorgie deviennent plus visibles. Ces relations, parallèlement à nos relations avec la Turquie et l’Azerbaïdjan, sont extrêmement importantes pour voir la région du Caucase du Sud comme un environnement pacifique, stable et en développement.
Dans ce contexte, j’attache également de l’importance au format 3+3, qui constitue pour nous une plateforme importante pour dialoguer avec les pays de notre région et pour développer notre dialogue traditionnel avec la Fédération de Russie, bien que nous ayons toujours des échanges actifs avec la Russie dans un format bilatéral.
Récemment, nous avons établi un partenariat stratégique avec la Chine et entretenons des relations politiques et commerciales actives avec l’Inde. Une politique étrangère équilibrée et de pondération ouvre de nouveaux horizons devant nous. Nous dynamisons nos relations avec le Japon, la Mongolie, le Moyen-Orient et les pays d’Asie centrale.
Mesdames et Messieurs, chers participants,
En mars de cette année, l’Assemblée nationale de la République d’Arménie a adopté la loi sur « le lancement du processus d’adhésion de l’Arménie à l’Union européenne », qui revêt une grande importance pour notre agenda.
Cette loi n’est pas seulement l’expression de notre niveau sans précédent de relations avec l’Union européenne, mais constitue également un témoignage direct de notre engagement envers les valeurs démocratiques.
Beaucoup demandent quand l’Arménie deviendra membre de l’Union européenne et dans quelle mesure cela est réaliste. D’abord, deux de nos quatre voisins sont des pays candidats à l’adhésion à l’UE. Ensuite, la loi sur le lancement du processus d’adhésion à l’UE représente pour nous avant tout un incitatif à poursuivre de manière cohérente nos réformes démocratiques.
Nous voulons être conformes aux normes de l’UE, tant sur le plan institutionnel que sur le plan substantiel. Sans cette conformité, il n’est pas possible de devenir membre de l’UE. Par conséquent, lorsque l’Arménie répondra objectivement aux normes de l’Union européenne, nous aurons deux options : soit nous serons acceptés dans l'UE en tant qu'État membre, soit nous ne le serons pas.
Si nous sommes acceptés, c’est bien. Si nous ne le sommes pas, nous aurons néanmoins résolu un problème majeur qui se posait à nous : l’Arménie sera un pays conforme aux standards modernes et avancés.
Notre aspiration à nous conformer aux standards de l’Union européenne n’est pas une question géopolitique, mais un choix démocratique, car depuis la Révolution de velours pacifique de 2018, en Arménie, la démocratie, la primauté du droit, les droits humains et un système judiciaire indépendant sont adoptés comme stratégie nationale.
Pour renforcer nos acquis démocratiques dans le domaine institutionnel et citoyen, nous prévoyons de franchir la prochaine étape : après avoir reçu à nouveau le mandat populaire lors des élections parlementaires de 2026, nous lancerons un référendum national pour adopter une nouvelle Constitution, garantissant que toutes les branches du pouvoir et l’ordre juridique établi dans le pays soient organiquement liés au constituant, c’est-à-dire au peuple, assurant ainsi une État arménien durable et centré sur le citoyen.
Mesdames et Messieurs, chers participants,
L’année 2026 sera exceptionnelle pour l’engagement international de la République d’Arménie.
En mai, la République d’Arménie accueillera le 8ᵉ sommet de la Communauté politique européenne et j’invite avec plaisir les dirigeants de tous les pays et gouvernements de la Communauté à participer à cet événement majeur.
Ce sommet constitue une plateforme essentielle pour le dialogue politique européen, offrant à chacun la possibilité de s’exprimer en tant que grande équipe liée par une responsabilité commune, responsable de l’Europe et de l’harmonie globale.
D’ailleurs, lors du 1er sommet de la Communauté politique européenne, tenu le 6 octobre 2022 à Prague, l’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont, pour la première fois, engagées à reconnaître mutuellement l’intégrité territoriale et la souveraineté de chacun sur la base de la Déclaration d’Alma-Ata, à la suite des rencontres organisées par la France et l’Union européenne. Comme vous l’avez vu dans mon texte, cet accord a joué un rôle déterminant. Il est extrêmement important, et je tiens à souligner le rôle particulier et l’effort personnel du président français Emmanuel Macron dans la conclusion de ces accords à Prague.
Monsieur le Président,
Excellences,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Du 18 au 30 octobre 2026, se tiendra en Arménie la 17ᵉ conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique de l’ONU, et j’ai l’honneur d’inviter tous les dirigeants de pays et de gouvernements à participer à ce sommet à Erevan.
J’espère qu’à ce moment-là, je pourrai déjà annoncer à l’occasion de la 81ᵉ session de l’Assemblée générale de l’ONU que l’accord sur la paix et les relations interétatiques entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan aura au moins été signé, que la frontière entre l’Arménie et la Turquie sera ouverte, et qu’une grande partie du projet d’investissement « TRIPP » aura été réalisée.
La République d’Arménie réaffirme son engagement envers l’agenda de la paix et les acquis de la paix.
Je suis convaincu que, grâce à un dialogue étroit avec l’Azerbaïdjan et au soutien des pays de la région et de la communauté internationale, nous ne dévierons plus jamais de la voie de la paix.
Vive le dialogue, vive la diplomatie, vive la paix.